La langue d'un: Sénpié sd un bien sacré; mais quand Ho gue s'appelle la française

elle a lhonneur de porter,

comme dans son écrin, le trésor de la pensée humaine enrichi de toutes les traditions des grands siècles catholi- ques, la mutiler serait un crime, mépriser, la négliger même, une

apostasie, Mer L.-A. PAQUET.

10016 169e rue Téléphone 24792

Un document d'une portée universelle

La grande question de l problème de la crise économi près de deux ans.

Nombreux sont les économistes qui s'efforcent de trouver les causes des maux qui frappent l'humanité et de suggérer les remèdes soi-disant efficaces pour les guérir. Ils ne semblent pas avoir réussi. Il n’y à pas lieu de s'étonner de leur échec, car 1e plus souvent, ils n’ont envisagé la situation économique qu’avec des vues dont la portée était loin d’être générale, universelle.

+ * +

actualité est la solution du grave que qui sévit dans l’univers depuis

Une personne qui a pu se présenter avec assez d'autorité et qui, nous l’espérons, a été et sera fidèlement comprise, c’est le Souverain Pontife qui, à l’occasion du quarantième anniver- saire de l’encyclique “Rerum Novarum” de Léon XIII a publié lui-même J’encyclique “Quadragesimo Aano”, sur la “restaura- tion.de l’ordre social en pleine conformité avec les préceptes de l'Evangile.”

Cette encyclique ne s'adresse pas seulement aux catholi- ques, mais à l'univers entier. Les principes qu’elle renferme ont été puisés dans la saine philosophie chrétienne. Ils s'appuient sur une base de justice, de logique et de bon sens. Enfin, étudiant des problèmes qui sont d'ordre social et économique, l’encyclique est un document qui doit attirer l'attention de tout le monde.

Certains esprits forts prétendront peut-être que. l'Eglise n'avait pas le droit de montrer, à la lumière de la pensée évan- gélique, les moyens à prendre pour faire renaître la paix dans le monde bouleversé par l’ébranlement de son édifice économi- que. Mais le Souverain Pontife ne craint pas d’affirmer, dès les premières lignes de l’encyclique, qu'il est du devoir de la Papauté d'intervenir dans des questions qui ont une relation étroite avec la morale chrétienne.

On doit écouter respectueusement les paroles qui tombent des lèvres d’une personne considérée, à juste titre, comme le: représentant de la plus haute autorité morale établie ici-bas et qui, en présence des misères de l'humanité propose les mesures à prendre pour les atténuer ou les faire disparaître.

Li LI +

L'encyclique “Quadragesimo Anno” complète admirablement celle de Léon XIII Nous voyons que Pie XI analyse, dans ses moindres détails, le problème complexe de la situation écono- mique. De graves abus se sont glissés, dit-il, qu’il faut totale- ment écarter. Il signale aussi les ambitions démesurées qui ont présidé à la formation des groupements industriels, la soif effrénée de jouissances et de domination qui règnent dans le monde, les injustices qui se sont établies et le désordre qui s’est introduit par une déviation dans les moeurs.

Il prêche une coopération plus étroite entre le patron et l'ouvrier. Il recommande des relations plus cordiales, partant plus solides, entre tous les peuples. Il insiste sur la nécessité d’une plus juste répartition des richesses accumulées en quelques mains. En recrutant des ouvriers, l'industriel, comme il le déclare, doit avoir en vue l’accomplissement d'un devoir social: celui de faire fructifier ses capitaux dans l'intérêt de la société| humaine.

* Æ

Les législateurs, les patrons, les industriels, les ouvriers, les financiers, tous ceux enfin qui veulent coopérer au rajustement social et économique doivent lire cette encyclique du Pape Pie XI. Les catholiques, particulièrement, y sont fortement invités. “Qui ferait peu de cas de cette ‘encyclique, dit le Souverain Pontife, et de sa commémoration solennelle, montrerait qu’il

L. +

méprise ce qu'il ignore, ou ne comprend pas ce qu'il connaît à|

moitié, ou, s'il comprend, mérite de se voir jeter à la face son injustice et son ingratitude”.

Souhaïitons que le lumineux exposé. de Pie XI sur le pro- blème social actuel et les principes qu’il a donnés en vue de sa solution efficace soient bien compris et mis en pratique. Ce sera, la meilleure manière d'écarter le spectre du bolchevisme et les injustices de la ploutocratie financière.

No è Maurice LAVALLEE.

L’orangisme s’insurge | contre le communisme

La question du bilinguisme

Poursuite judiciaire

HAMILTON, Ont.—Le Grand Cha- pitre Noir de l'Amérique britannique du nord, lors d’une récente réunion, a fortement dénoncé le communisme. Une centaine de délégués de toutes les parties du Canada adoptèrent une résolution demandant au gouverne- ment de supprimer propagande communiste. Ils ont aussi demandé que chaque électeur déclare sa Ccroy- ance en Dieu, son allégeance au roi et une connaissance de la langue anglaise. _ | °

Présentée par Fred Sherriffs, de Toronto, la résolution, adoptée à l'u- nanimité, se lit comme suit: |

“Attendu que ‘ce très vénérable Grand Chapitre Noir constate avec inquiétude la croissance du commu- nismé révolutionnaire et athée au Canada, la doctrine d'une humanité sans Dieu et’ vicieuse liguée ensemble

ont reçu leur principal appui sur la question d'opposition au bilinguisme au Canada et à la domination de Québec.

“Il est par conséquent un peu alar- mant de constater qu'Armand Laver- gne, vice-président de Ia Chambre des Communes, partisan de Bennett, parle en Chambre.de M. Bennett ou de ses partisans de Saskatchewan, dans le sens suivant: : TR

-“Je crois que l’action de M. Ander-’ son dans la province l'ouest est mauvaise. Je crois qu'elle -est détri- mentaire à la province et au Canada. Nous sommes ici au Canada pour ÿ demeurer, que les honorables membres ie veulent ou non. Si nous voulons que la Confédération dure, nous de- vons admettre -la nécessité, la légalité des deux langues. Je lisais.l’autre jour

pour fins égoïstes, une menace russe | qu'on s'objecte au timbre bilingue

‘qui veut détruire par ja violence tous les gouvernements existants, l'ordre économique et social et la -vie de famille,

“T1 est donc résolu que ce très véné- - rable Grand Chapitre Noir fasse des représentations au gouvernement fé- déral pour jui demander d'édicter une loi pour prohiber la propagande com- muniste, défendre l'entrée en Canada à toute personne atteinte de cette. pernicieuse doctrine, déporter tous les communistes qui ne sont pas nés en Canada, indépendamment de la pé- riode de temps qu'ils demeurent au Canada, poyr exiger. son droit de franchise aux élections fédérales, nro- vinciales municipales, soit tenu de faire une déclaration solennelle affir-

projeté. Je soutiens que chaque publi- cation de ce gouvernement devrait étre dans les deux langues et je parle aujourd'hui comme conservateur par conviction, non par éducation ou naissance.” . :

M. Adrian a affirmé que M. An- derson ne fait que son devoir en “se rendant au désir de la majorité de la

population de la Saskatchewan” en

exigeant qu'on se serve de l'anglais comme langue d'enseignement dans les écoles primaires de sa province. “En dehors de Québec, dit-il, le‘fran- çais n'a aucun droit. En.Québec, le français est sur un pied d'égalité avec l'anglais. | |

Pour les colons

mant.sa croyance, en Dieu, son ‘allé- geance au roi et au gouvernement du. Canada et son habileté à lire et écrire | la langue anglaise.” . . M. George Hoadley, ministre alber- Re Lé' français | tain. de: l'agriculture, a annoncé que . “Depuis nôtre’. dernière, réuniôn, |les colons qui désirent quitter les ré- -ajoùta Grand Maître, M: S. Adrian, | gions-de rendement insuffisant pour de Regina, il y a eu des. élections | d'autres qui ‘offrent de meilleures . £ériéraleë au Canada, qui ont eu pour | perspectives bénéficieront d'un trans- résultat de porter au pouvoir un parti | port ferroviaire gratuit, en vertu d’u- dirigé ‘par l'hon. R.-B. Bennett. dont | ne‘enténte par laquelle les gouverne- la politique ést'“Le Canada d’abord”:|ments:fédéral et albertain: et: :les Cecl': peut-être’ interprété: différem-| chemins: de fer paieront chacun‘un _mën£ en divérses’ provinces mais. au-| tiers des frais. C'est la: première fois tant que la Saskatchewan est con-|depuis ‘1927 que les+autorités pren- cernée, les candidats de M: Bennett l'nent-une telle mesure.

de l'Alberta

Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l’Alberta

EDMONTON,

Imprimé par l’Imprimerie la “Survivance”

“DIEU ET PATRIF”

Les deux grandes races de ce pays

ont plein-droit de conserver et de

S chérir le précieux héritage de leur

) idiome. Chacune d'elles devrait en-

courager l'autre à garder pure de

tout mélange sur Ia terre canadienne

© Ia langue bien-aimée qu'elle tient de * ses pères.

W.-A.-R. KERR, de l’Université d’Alberta.

Abonnements Canada, $2; E.-U., $2.50; Europe, S$3

ALBERTA, LE 25 JUIN 1931.

No 33.

| Brièvetés |

“LA POLITIQUE, C’EST MO?’

Ces paroles ont été récemment pro- noncées par Mussolint à la suite de la controverse entre le Vatican et le gouvernement italien au sujet du dé- cret frappant les groupements catho- liques.

Un peu plus loin le Duce déclarait que aussitôt que l'enfant est assez âgé, il n'appartient plus qu'à l'Etat. Il n'y à pas de partage possible.

On voit bien le défaut capital du fascisme: vouloir tout dominer. Or le Souverain Pontife a affirmé et ré- affirmere toujours le droit de l'Eglise de former et de guider la jeunesse, sachant que la politique fasciste viole la loi naturelle, faite pour le bien des âmes.

C'est l’orguell qui dicte la politique du fascisme, et celui-ci veut surtout s’arroger un droit absolu sur l'enfance afin d'’étre le seul à la former.

Entre le catholicisme et le fascisme il y aura toujours confit. Ce n'est pas un conflit entre deux puissances en présence, luttant pour s'assurer une suprématie matérielle quelconque. C'est un conflit entre deux concep- tions, de la vie et de l'individu, deux conceptions qui trouveront difficiie- ment à s'harmoniser afin de vivre en bon voisinage, pour la simple raison qu’elles sont diamétralement opposées.

Malgré toutes ses mesures diploma- !

tiques, Mussolini devra se souvenir que ses menées fascistes ne peuvent demeurer éternellement platoniques. IX vaut mieux qu'il établisse des rela- tions parfaitement cordiales et sincè- res entre la Croix et le Faisceau. Au- trement, il se prépare des jours diffi- ciles.

HOMESTEADS

M. l'abbé J.-A. Normandeau, orga- nisateur de la colonisation dans le district de la Rivière la Paix, écrit, cette semaine, en “tribune libre”, des réflexions qui, à cause de leur singu- lière actualité, intéresseront les fer- miers canadiens français de cette pro- vince.

M. l'abbé Normandeau fait appel à tous ses compatriotes albertains en leur demandant de “s'emparer au plus tôt des terrains du gouvernement vendus en homesteads”.

Nous engageons fortement tous nos lecteurs, ceux de la campagne surtout, à lire la lettre de M. l'abbé Norman- deau qu'ils trouveront en page 8 sous le titre de “Lettres de nos lecteurs”.

Ils y trouveront certainement des renseignements précieux et impor- tants. M. L.

Le blé canadien

TORONTO.—D'après une dépêche spéciale du “Globe” une estimation autorisée fixe à 140,000,000 de bois- seaux la quantité de blé qui est au pays présentement. Des particuliers sont en possession d'environ la moitié de ce blé. Le reste de la moisson de 1929 sera vendu en juin.

Une poursuite en cour de justice à été intentée récemment contre l“‘Al- berta Co-operative Live Stock Produ- cers Ltd.” et en même temps contre la “St-Paul Co-operative Live Stock Association Ltd.” devant la cour su- prême de la province par la Banque Canadienne Nationale.

Celle-ci réclame des défendeurs la somme de $9,124.61 empruntée par le “pool” ‘pour l'achat d'animaux des membres.

.Nouvelles Canadiennes

MONTREAL.—Le prochain congrès de l'Union Catholique des Cultiva- teurs aura lieu du 11 au 13 novembre prochain, selon une récente décision des directeurs.

MONTREAL.—Le département de botanique de l'Université de Montréal s'augmentera, ‘dès le déménagement à l'Université de la montagne, d'un musée de botanique important.

QUEBEC.—L'hon. A.-R. McMaster qui démissionna l'an dernier de sa charge de trésorier de‘la province’ de Québec, abandonnera. son -siège à la Législature. 4

QUEBEC.—Le sénateur P.-ÿ. Para- dis vient -d'être nommé par M. Tas- chereau, vice-président de la Com- mission des Liqueurs de Québec. Cette nomination signifie que M. Paradis a démissionné de sa charge d'organisa- teur libéral de la province de Québec.

SOREL—M. Georges Beauchemin, un des citoyens les plus connus de cette ville, est mort à l’âge de 63 ans. N était frère de feu Hyacinthe Beauchemin, constructeur de chemins de fer et de ponts.

OTTAWA—L'hon. Herbert Marler, ministre canadien à . Tokio, doit re- tourner au Japon au mois de septem- “bre” prochain. M. Marler passera un mois à Ottawa, puis consacrera quel- que temps à certaines affaires privées dont le règlement s'impose après une absence de deux ans.

{

La St-Jean

La fête nationale a été célébrée de façon pratique dans cette ville, hier

Baptiste à

Nos compatriotes de Calgary voulaient célébrer la fête nationale de façon particulière cette année et ils ont parfaite- ment réussi. Pour cela ils avaient pris l'initiative de convoquer les groupements épars des nôtres du sud de la province à un congrès régional de l'A.C.F.A. Le soir, un grand banquet termina les assises de cette journée.

Il est inutile de tenter de donner une idée de la réunion dans le présent numéro du journal. Nous y reviendrons, et dans les détails, la semaine prochaine. Aujourd’hui le temps et l’espace nous manquent. Ces lignes sont rédigées à la dernière minute et cela après avoir passé la nuit en automobile pour arriver à Edmonton avant que le journal aille sous presse.

La journée commençait par une messe en l'église Sainte- Famille, paroisse des gens de langue française. Dans l'après- midi, en la salle de l'école des SS. Anges, avait lieu le congrès régional de l’A.C.F.A. Onze membres de l'Exécutif central étaient présents. Pincher Creek se distinguait par sa représentation. Après les souhaits de bienvenue par le Dr L.-O. Beauchemin, ler vice-président général de l'A.C.F.A. on se mit au travail du congrès. Des travaux furent présentés par M. J. Auclair sur ja possibilité et l'importance de fonder des cercles à travers le sud de l'Alberta; par M. Laurendeau sur les conséquences du manque de relations sociales, par Mme Boisselle qui fit des suggestions aux jeunes; par M. Cardinal sur l'utilité d’un bureau d’informa- tion et d’un recensement des nôtres dans le sud; par M. J.-A. Maynard sur la profession agricole. Le R. P. Routhier parla du bon journal. Le président général expliqua ce qu'est l’A.C.F.A. Ii fut suivi par le R. P. J.-E. Tessier, O.M.I, de Pincher Creek, qui dit ce qu’elle peut faire pour grouper les nôtres du sud au point de vue religieux et patriotique.

. Plusieurs résolutions furent adoptées à la fin de l'après-midi. Il y en a qui réflètent parfaitement l’esprit manifesté pendant le congrès, à savoir que des cercles de l’A.C.F.A. en plus de ceux existant déjà naîtront bientôt dans le sud de l'Alberta.

Le soir, plus de deux cents convives étaient réunis à un banquet sous la présidence d'honneur de S. E. Mgr J.-T. Kidd et la présidence active du Dr Beauchemin. Ce banquet avait pour but d'honorer les pionniers de l'Alberta. Aussi à la table d’hon- neur voyait-on le R. P. Doucet, O.MI, qui fut le premier blanc à dresser sa tente à Calgary, cela le 14 mai 1875. Le principal orateur fut le R. P. Henri Routhier, O.M.I., un enfant de Pincher Creek. 11 répondait à la santé de notre pays. Il fit un résumé de l’histoire des nôtres en cette province. M. l'abbé Clovis Beau- regard, curé, répondit à la santé de sa paroisse. M. Omer St- Germain, député de St-Albert, parla comme représentant du gouvernement provincial. S. H. ie maire Davison répondit à la santé de la ville. Le Dr J.-L. Petitclerc répondit à la santé de VA.C.F.A. M. P. Laurendeau porta la santé des invités. Le R,. P. Tessier et M. Zambaux de France répondirent pour ceux de langue française et M. J.-J. Tighe pour ceux de langue anglaise

M. C. Cardinal porta la santé des dames, Mme R.-W. Snence répondit. Comme il convient à une réunion de Canadiens français, on y chanta des chansons du terroir, et cela entre les différentes santés.

bre d'honneur; M. le Dr J.-L. Petitclerc, président général, Edmonton; M. le Dr L.-O. Beauchemin, 1er vice-président géné- ral, Calgary; M. l'avocat P.-E. Poirier, 2ème vice-président général, Edmonton; R. P. J. Béliveau, SJ., recteur du collège des Jésuites d’Edmonton; R. I Henri Routhier, O.M.I., directeur des élèves au juniorat St-Jean, Edmonton; M. J.-A. Maynard, Cluny; M. Hector Allard, professeur à l’Université de l'Alberta; M. Arthur Lamoureux, Lamoureux; M. Jean-Marie Fontaine, B.S.A., de St-Albert.

Et ce pauvre M. Patenaude, le trésorier général de l’A.C.F.A. Xl se proposait bien d’être présent, mais, ce que tous les membres de l'Association déplorent depuis samedi matin, il est à l'hôpital à la suite d'une attaque de paralysie . .. Ubalde BAUDRY.

Le primat d’Espagne

Les membres de l'Exécutif de l'AC.FA. présents. -

CP

MADRID.—Le cardinal Segura y Saenz, archevêque de Tolède et pri- mat d'Espagne, a été banni par le gouvernement républicain. Le com- missaire de la police secrète, Enrique Maqueda, et des agents de la police secrète lJl'escortèrent en automobile jusqu'à la frontière. ;

Pendant que le cardinal se dirigeait vers la France, des manifestations anticléricales avaient lieu: à Guada- lajara, par l'exilé a passé. Des ma- nifestants ont reproché au ministre de l'intérieur, Miguel Maura, de ne pas avoir manifesté assez de fermeté à l'égard du cardinal. Des ouvriers, répartis dans quelque 300 automobiles se sont promenés dans les rues de. la ville avec des bannières sur lesquelles on lisait “A bas le ciergé!: Vive la

Nouvelles de l'Europe

2 © rm mo D qq mm

PARIS.—Les députés Alexandre Duval et Goin-Lambert ont présenté à la Chambre un projet de loi rele- vant les droits sur les pommes im- portées du Canada. Ils veulent par protéger les pomiculteurs français, surtout ceux de Normandie, contre la concurrence canadienne.

BERLIN—Une nouvelle méthode de guérison des douleurs rhumatismales est appliquée avec grand succès dans un hôpital de cette ville: Le procédé serait d'une simplicité extraordinaire et consisterait à injecter au malade dés dissolutions de sucre. Le procédé serait en outre absolument inoffensif et “n'occasionnerait aucune douleur.

qe

LONDRES.—Un programme très élaboré avait été préparé ici pour la cé- lébration, le 22 juin, du centenaire de la naissance de l'Ordre de Saint- Jean-de-Jérusalem. MU, e Le

BERLIN.—Le . savant : Einstein . a présenté à l'Académie prussienne. des sciences un traité de 20 pages, rempli

de formules et de chiffres, au sujet de sa théorie de l'espace.

——————_———

est banni de son pays

république! Que Segura soit soumis à

une justice plus sévère!”

L'expulsion du primat affectera vraisemblablement les relations du Vatican et du gouvernement provi- soire. On se demande s'il n’y aura pas rupture.

Protestation

Le Pape a donné instruction au nonce papal à Madrid de soumettre au gouvernement espagnol une pro- testation contre l'expulsion du cardi- nal Segura primat d'Espagne.

. L'Osservatore Romano, qui a publié cette protestation, dit que le pape a déclaré que le cardinal ‘était l'Espagne catholique et du monde catholique, et que son expulsion les offense tous,

son représentant, le représentant de

LONDRES.—L'Angleterre est plus économe que jamais. En dépit de la dépression on à acheté pour $250,- 000,000 de certificats d'épargne : pos- tale au cours du dernier exercice financier. Ce chiffre marque une aug- mentation de $50,000,000 sur celui de l'exercice précédent.

LONDRES.—Flusieurs fortes se- couses sismiques en Angleterre, en France, en Norvège et en Belgique ont grandement alarmé dernièrement les habitants mais ont causé fort peu de dégâts matériels et aucune perte de vie humaine.

COVENTRY, Angleterre. Lady Cynthia Mosley, parlant à une as- semblée-d'éclaireurs des deux sexes, a révélé qu'on avait inventé un nouvel explosif dont une cuiilérée pourrait seule détruire tout Londres.

Faisant allusion à la prochaine guerre, celle-ci marquera, a-t-elle a- jouté, “la fin absolue de toute civili- sation”. an

. BERLIN.--La publication du bilan de l'Allemagne pour l’année financière lterminée le 31 mers révèle un déficit budgétaire, ordinaire d'environ $275.. 000,000.et un déficit budgétaire ex- traordinaire d'environ $77,000,000.

M. Paul Jenvrin,'agent consulaire de France à Edmonton, mem- |

algary LISTE DE DONATEURS AU

CONCOURS DE FRANCAIS

La paroïsse St-François d'Assise, Edmonton-Nord, pour

encourager l’étude du français chez les enfants

de langue anglaise RTE D DT PETER C RE EN 5.00 Le Courrier des Etats-Unis, New York, E.U. 3 abon. d’un an M. J.-Antonio Grenier, sous-ministre de l'Agriculture, P.Q. 7 vols. R. M. Marie-Odilon, supérieure générale des RR. SS. des

SS. NN. de Jésus et de Marie, Outremont, P.Q. . 1 vol.

S. E. Mgr J.-S.-Hermann Brunault, évêque de Nicolet $5.00 La Supérieure et les religieuses de la Congrégation de

; Notre-Dame, Ecole Normale, Montréal 4 vols. M. Joseph David, Montréal 1 médaille, 3 vols.

RRKR. PP. Rédemptoristes, Sherbrooke 12 vols. et brochures Mtre Léon-Mercier Gouin, LL.D., C.R., Montréal M. l'abbé J.-P.-Z. Thérien, aumônier, Montréal M. l’abbé M. Beaudoin, V.F., curé, Montréal M. Ernest-J., Brossard, 2ème vice-président général de la

Société St-Jean-Baptiste, Montréal 1.00 M. le Dr Azarie Bédard, Québec ns rrrrnnsssserrenersesnee 2.25 M. Althéod Tremblay, arpenteur, Québec 1.00 La Librairie Garneau, Québec nn nrnrerrsrreresesnnres 1 vol. M. Benoiït Gagné, Vimy, Alberta sers 2 vols.

R. P. Louis Lalande, S.J., aumônier général de l’'A.C.V., M£L 1 vol.

M. Albert Lévesque, Montréal siens 6 vols. La Librairie d'Action canadienne-française, Montréal ……… 6 vols. Les Bonnes Amies, Edmonton ess 2.50 M. le Dr J.-L. Petitclerc, président-général de PA.C.F.A. 5.00

M. Charles-Emile Bachand, protonotaire, Sherbrooke M. l’abbé E.-W. Dufresne, Sherbrooke 5.00 M. l'abbé Damien Toupin, curé de Cartierville, P.Q. S5.00

M. l'abbé H. Bellerose, curé, Montréal 2.00 M. l’abbé L.-J. Pelletier, curé St-Camille de Wolfe ….. 1.00 District scolaire Saint-Cyr, Saint-Paul, Alberta 5.00 M. Rosaire Hébert, Villeneuve 100 R. P. J.-E. Tessier, O.M.I.,, Pincher Creek, Alberta 5.00 M. F.-A. Fortin, Pincher Creek, Alberta 1.00 M. M.-P. Cotte, Pincher Creek, Alberta us 1.00 M. J.-W. Harwood, Pincher Creek, Alberta 1.00 M. J.-E. Woods, Pincher Creek, Alberta 5.00 M. le It-colonel J.-A. Brilant, Rimouski, P.Q. 5.00 M. l’abbé François Koolen, curé de Vimy, Alberta 5.00 “Canadien-français”, Montréal 1 médailie KR. P. L. Larose, O.M.L, curé de Saint-Paul, Alberta 5 volumes Couvent de Kermaria, Pincher Creek, Alberta 1 volume Les Chevaliers de Colomb de la province de Québec $25.00 M. Cyrille Tessier, N.P., Québec seen 10.00 M. le Dr Jules Brault, Montréal ess 1.00 M. l'abbé J.-Ph. Nadeau, Notre-Dame-de-Lourdes, Mégantic, 1.00 M. J.-D. Cartier, Drummondville ec 2.00 M. le Dr Philippe Hamel, dentiste, Québec 3.00 Mile Antoinette Champagne, Montréal 2.00 M. E.-J. L'Espérance, Montréal . LO00 Tétrault Shoe Mfg. Co., Montréal ss ernrsnnne 5.06 La Banque Canadienne Nationale, bureau-chef, Montr’i, 10 vols. KR. S. Marie-Olivier, Supérieure, couvent Ste-Anne,

Vaudreuil, P.Q. 3 volumes, 1 chapelet, $2.50 en or KR. P. A. Cadoux, M.S.C., Québec sn ssnsssrsssse 6 volumes L’hon: L.-A. Taschereau, premier ministre du Québec 10 volumes M. Emile Delâge, N.P. Québec 2 volumes M. l'abbé A.-L. LeBel, curé de Marcelin, Sask. ……..… 4 volumes M. F. Rioux, Waterbury, Conn. sense $5.00

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Montréal. sin ns An A Re NE 510.00 Mgr M. Pilon, P.D., curé de Morinville, Alberta 5.00 RR. SS. de l’Assomption, Nicolet : M. J.-B. Vanier, Montréal A TE PRE R TRE EN 5.06 M. J.-M. Amédée Denault, “Souvenir Canadien”, Québec .… 1.00 M. Victor Mathieu, N.P., Québec ire La Cie F.-X. Drolet, Québec M. l'abbé E.-. Dufresne, Sherbrooke M. Narcisse Ducharme, prés. de la Sauvegarde, Montréal 2.00 RR. SS. de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, MAÏSON-MÊTE sn esereerreenenrecnneneneeeenesesese 4 volumes

R. S. Ste-Marie-du-Cénacle, supérieure générale de la congrégation de Notre-Dame de Montréal 20.volumes

MM. Casavant et Frères, Saint-Hyacinthe S5.00 MM. V. Dionne et Fils, St-Georges de Beauce, P.Q. 2.50 KR. P. Adélard Dugré, S.J., Recteur de l’Immaculée

Conception, Montréal 25 volumes

L'hon. Honoré Mercier, ministre des terres de la prov. Qué. 5 vol. Mgr Camille Roy, vice-recteur de l’Université Laval, Qué., 10 vol. L’hon. Fernand Rinfred, député de St-Jacques, Montréal . 6 vol.

M. le Dr Joseph Cloutier, Cap St-Ignace, P.Q. 5 vol. KR. M. Prieure, Pensionnat St-Louis de Gonzague, Montréal, 2 vol. M. l’abbé Arthur Maheux, Université Laval, Québec 2 vol. M. Paul-E. Gingras, du Pacifique Canadien, Montréal S2.00 L’hon. Rodolphe Lemieux, sénateur, Ottawa

M. Louis-A. Gosselin, B.S.A., Girouxville, Alta. 2 vol. S. E. Mgr Jos. Guy, O.M.I, vicaire apostolique de Grouard $25.00

M. l’abbé Roméo Ketchen, curé de l’Immaculée

Conception, Edmonton 5.00 M. J.-A. Longoz, Edmonton, Alberta 3 volumes District scolaire Turcotte, Villeneuve, Alberta .…....... S5.00 Sir Georges Garneau, Québec ses 5.00 Cercle de PA.C.F.A., ChAUVIN serres sessnrnressnse 5.00 M. J.-Donat Langelier Limitée, Montréal 1 médaille KR. P. Ubald Langlois, O.M.I.,, Provincial des Oblats,

Edmonton..:...sisesanesssdeeisiressiesennie 24 volumes L'hon. Charles Stewart, député d’Eämonton-ouest $5.00

M. Robert Bergeron, magistrat, Roberval, P.Q. M. le Dr P. Caumartin, Montréal M. J’abbé Adélard Desrosiers, préfet des études

| Séminaire de Nicolet ..................................... Cercle de l’A.C.F.A., St-Edouard, Alberta L'hon. Ernest Lapointe, député de Québec

L’Asie aurait bientôt la |Le cabinet Laval suprématie dans l’univers reste au poste

LONDRES. Grâce au chiffre élevé de sa natalité, la population de l'Asie, en dépit des pertes considérables que

PARIS.—-Le premier ministre Laval, chef du gouvernement français depuis

les révolutions, les guerres civiles et la famine lui font subir, aura bientôt la suprématie dans le monde. C'est la conclusion d'un travail fait par le Dr L.-L. Dublin, statisticien en chef de la Métropolitaine, au cours de l'as-- semblée générale annuelle de l'Union Internationale des Recherches Scien- tifiques de la Démographie. à

Les travaux présentés à cette as- semblée . ont intéressé. vivement les économistes présents car si la-natalité continue à.baisser dans les pays de race blanche, ceux-ci se verront bien. tôt submerger par les peuples de race ‘jaune. RE

LS

le 27 janvier dernier, d'un seul trait de plume du président Doumer s'est assuré le crédit d’avoir constitué un second cabinet. ;

Pour se conformer à une formalité, le premier ministre présenta la dé- mission de son cabinet à M. Doumer, lorsque ce dernier assuma officielle- ment la place de M. Gaston Doumer- gue, comme président de la républi- que. Le nouveau président le pria de garder la direction des .affaires. du pays, et il signa les décrets nécessai- res à cette fin. M. Aristide ‘Briand demeure ministre des Affaires étran- gères. L

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F1 Propos religieux, littéraires et féminins”. "Le Royaume ES de l’Jntérieut | Educatrice au foyer

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La femme canadienne, taillée sur le modèle de la femme forte de l'Evangile et à l’image de Marie Rollet, première femme canadienne, ne donne pas seulement des enfants à la patrie; elle tient comme son principal devoir de former l’âme, le coeur et l’esprit de ces enfants, de manière qu'ils fassent plus tard honneur à leur famille et qu'ils servent utilement le pays.

Madame Marie De Bellefroid, dans un article publié par “l'Education Familiale”, de Belgique, écrivait récemment: “Tout ce qui n’est pas passé par l'esprit, l'imagination et le coeur de la femme, ne compte pas dans l'éducation intellectuelle, esthé- tique et morale du genre du main”. C’est marquer l'importance du rôle de la femme comme éducatrice au foyer.

Rôle considérable, à la vérité, rôle méritoire, rôle intéressant aussi pour les personnes qui savent le remplir avec conscience, avec tact, avec amour. En effet, qu’y a-t-il de plus beau, de plus consolant pour une mère de famille que de voir ses enfants, sous sa douce influence, se rapprocher sans cesse de l'idéal qu'elle a formé pour eux? Nulle autre satisfaction, prise en dehors du foyer domestique, ne saurait égaler celle-là.

Malheureusement, de nos jours, la diffusion de certaines idées fausses tend à diminuer aux yeux de la femme la’ noblesse de sa mission d'éducatrice. Dans nombre de familles les parents sont trop pressés de remettre en d'autres mains la tâche qui leur incombe de poser les bases de l'éducation de leurs enfants. Qu'on ne se fasse pas illusion! Alors même que les enfants rece- vraient une excellente formation au collège et au couvent, ils se sentiront toujours comme dépaysés dans leurs propres familles si le père et surtout la mère ne s’attachent pas à créer une atmosphère qui soit à peu près celle ils ont accoutumé de vivre.

On l’a dit et c’est vrai: “La femme est faite avant tout pour être la grandeur et l’ornement de son foyer, et l’éducatrice irremplaçcable de ses enfants. Elle est faite pour recueillir, con- server et perfectionner tout ce qui doit constituer le patrimoine de la famille”. Nos mères n'’aspiraient à rien d’autre que de transmettre fidèlement aux générations suivantes ce précieux héritage après l'avoir augmenté de leur mieux. Ainsi s’explique la survivance de la nationalité canadienne-française avec sa physionomie particulière, sa religion, sa langue, ses coutumes. Le mystère s'éclaircit quand on voit, par exemple, Marie Rollet, l'ancêtre des femmes canadiennes, veiller avec soin extrême à l'éducation de ses enfants tout en vaquant à ses autres multiples occupations.

On entend souvent dire que les conditions ne sont plus les mêmes qu'autrefois, et qu’il faut suivre le courant. Dangereux sophismes que doivent repousser les mères soucieuses de leurs devoirs! Certes, dans les nouveautés et les plaisirs de notre époque, la femme a le droit de prendre sa juste part de confort et de satisfactions, mais cette part ne doit jamais dépasser la limite où, au delà, les obligations maternelles, surtout pour ce qui à trait à l'éducation des enfants, se trouveraient méconnues.

1 n’est pas permis de transiger sur ce point.

Les nouvelles conditions sociales, politiques et économiques peuvent entrainer certains changements dans la manière de vivre et il est évident que le régime de jadis n’est plus celui qui convient. Mais il est indispensable de conserver au foyer catho- lique et canadien-français les bases solides nos ancêtres l'ont &SSis, Sans quoi nous sommes voués à la confusion et très proba- blement à la déchéance. Notre force dans l'avenir sera comme dans le passé le maintien intégral des principes et des doctrines dont la vie familiale chez les nôtres s’est toujours alimentée au cours des siècles.

“LA VOIX NATIONALE”.

L’inquiétude

| Conseils des églises | À la petite mariée qui veut se faire protestantes, aimer de son mari.

En vous mariant, aimez-le.

Après votre mariage, étudiez-le.

S'il est honnête, honorez-le.

S'il est parleur, écoutez-le.

S'il est querelleur, ignorez-le.

S'il est noble, louez-le.

S'il est confidentiel, encouragez-le.

Et ainsi parée, vous n'aurez pas à redouter des ans, l’irréparable outra- ge et vous serez toujours belle et la

plus aimée des épouses, des mères et des soeurs.

Les évêques de l'Eglise anglicane s'inquiètent de la multiplication des divorces. Le mariage est devenu une} pure formalité. Les concessions accor- dées de bon gré à contrecoeur par les chefs spirituels du protestantisme ont ruiné peu à peu dans les esprits la notion chrétienne du mariage. C'est une comédie, disent-ils, de bénir les unions matrimoniales de personnes qui se sont complètement affranchies de la notion orthodoxe du mariage.

S’il est discret, ayez pleine confian- ce en lui.

S'il est jaloux, guérissez-le.

S'il ne s'occupe pas des plaisirs, cajolez-le.

S'il aime la société, accompagnez-le.

S'il vous défend des faveurs, remer- ciez-le.

Quand il le mérite, embrassez-le.

Mais ne lui laissez jamais à savoir que vous le gouvernez.

Et les suggestions vont leur train. L'un veut refuser la bénédiction nup- tiale au divorcé dont l’ancien époux vit encore. Un autre demande que le! mariage civil soit imposé à tous et que le mariage religieux n'ait lieu que pour ceux qui comprennent le maria- ge ainsi que l'entend l'Eglise protes- tante. |

Suggestion plus curieuse, un des évêques anglicans est d'opinion qu'il faut adopter l'attitude intransigeante de l'Eglise catholique sur la question du divorce, c'est-à-dire n’en recon- naître aucun.

Mères, faites prier vos petits enfants!

Sa mère l’a mis à genoux, le tient Lambeth, delembrassé, et joint ses petites mains sous les siennes. Elle lui fait redire une à une les paroles de la courte oraison. S'il est tout petit, quelques

dans Er $ mots, i if: La religion de Henri VIII se meurt : is P A De en" Dieu, je vous donne mon coeur!” et

des de désagrégation que l’on | si] est un peu grand, l'aamirable y à introduits: au moment de la ré-|texte du “Notre Père” ou le délicieux volte contre Rome. appel: “Je vous salue, Marie!”

Il est un peu tard, quand le pro- testantisme s'est rallié à la restric- tion des naissances à vouloir faire machine arrière dans le désarroi universel des doctrines du.

FProtestantisme.

Le matin, l’enfant lève les yeux vers l’azur du ciel, et ces deux puretés se contempient.

Est-ce le soir, près de ia lampe voilée, dans la chambre tiède et cal- me? Alors, il semble que, dans l'om- bre, derrière la blancheur des rideaux un ange se tient immobile et assiste pour aller en témoigner dans le para- dis, à cet adorable acte de foi.

François COPPEE.

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En entrant dans la vie

Les jeunes qui entrent dans la vie devraient se dire: ce monde est rem- pli de biens que nous pouvons attein- | dre, mais nous n’en devons désirer et ne chercher à en obtenir que ce que nous pouvons payer par notre travail ou par nos talents. Ne soyons pas des envieux, des mécontents qui désirent des dons sans donner en échange.une valeur, relative et bien personnelle: - patience, ‘courage, honneur, volonté,

- ténacité et persévérance.

Nom

Adresse...

:‘ mité avéc les préceptes

‘du ‘40e anniversaire

. Novarum”. :

3.—L'ACTION DES INTERESSES EUX-MEMES

Le sage Pontife montrait enfin que les patrons et les ouvriers eux-mêmes pouvaient singulièrement aider à la solution de la question socialé “par toutes les oeuvres propres à soulager l'indigence et à opérer un rapproche- ment entre les deux classes”. Entre ces oeuvres, la première place revient, à son avis, aux associations soit com- posées seulement d'ouvriers, soit réu- nissant à la fois ouvriers et patrons. iLe Pontife s'attarde longuement à en faire l'éloge et à les recommander, et en des pages magistrales, il en expli- que la nature, la raison d'être, l’op- portunité, les droits, les devoirs, les principes régulateurs.

Cet enseignement, certes, venait à un moment des plus opportuns. Car en plus d'un pays à cette époque, les pouvoirs publics, imbus de libéralis- me, témoignaient peu de sympathie pour ces groupements ouvriers et mé- me les combattaient ouvertement. Ils feconnaissaient volontiers et ap- puyaient des associations analogues fondées dans d'autres classes; mais, par une injustice criante, ils déniaient le droit naturel d'association à ceux- qui en avaient le plus grand be- soin, pour se défendre contre l'exploi- tation des plus forts. Même dans cer- tains milieux catholiques, les efforts des ouvriers vers ce genre d'organisa- tion étaient vus de mauvais oeil com- me d'inspiration socialiste ou révolu- tionnaire. *

Les associations ouvrières

Les directives si autorisées de Léon XIII eurent le grand mérite de briser ces oppositions et de désarmer ces défiances. Elles ont encore un plus beau titre de gloire, c’est d'avoir en- couragé les travailleurs chrétiens dans la voie des organisations profession- nelles, de, leur avoir montré la marche à suivre et d'avoir retenu sur le che- min du devoir plus d'un ouvrier vio- lemment tenté de donner son nom à ces organisations socialistes, qui se prétendaient effrontément seule pro- tection des opprimés.

En ce qui concerne la création de ces associations, l’Encyclique Rerum novarum Observait fort à propos “qu'on doit organiser et gouverner les groupements professionnels de façon qu'ils fournissent à chacun de leurs membres les moyens propres à .lui faire atteindre, par la voie la plus commode et la plus courte, le but qui est proposé et qui consiste dans l’ac- croissement Ile plus grand possible, pour chacun, des biens du corps, de l'esprit et de la famille”; il est clair cependant “qu'il faut avoir en vue le perfectionnement moral et religieux comme l'objet principal. C'est surtout cette fin qui doit régler toute l’écono- mie de ces Sociétés”. En effet, “la re- ligion ainsi constituée comme fonde- ment de toutes les lois sociales, il n'est pas difficile de déterminer les relations mutuelles à établir entre iles membres pour obtenir la paix et la prospérité de la société.”

À fonder de telles associations, par- tout, prêtres et laïques se sont consa- crés, nombreux, avec un zèle digne

| d’éloges, désireux de réaliser intégra- lement la pensée de Léon XIII. Aussi ces associations formèrent-elles des ouvriers foncièrement chrétiens, sa- | chant allier harmonieusement l’exer- jcice diligent de leur profession avec de solides principes religieux, capa- bles de défendre efficacement leurs droits et leurs intérêts temporels, avec une fermeté qui n'exclut ni le respect de la justice’ ni le désir sincère de collaborer avec les autres classes au renouvellement chrétien de la société.

Les idées et les directives de Léon XIII ont été réalisées de diverses ma- nières, selon les lieux et les circons- tances. En certaines régions, une seu- le et même association se proposa d'atteindre tous les buts assignés par le Pontife. Ailleurs on préléra recou- rir, selon qu'y invitait la situation, en quelque sorte à une division du tra- vail, laissant à des groupements spé- ciaux, le soin de défendre sur le mar- ché du travail les droits et les justes intérêts des associés; à d'autres la mission d'organiser l’entr'aide dans les questions économiques, tandis que d’autres, enfin, se consacraient tout entières aux seuls besoins religieux et moraux de leurs membres ou à d’au- tres tâches du même ordre.

Cette seconde méthode a prévalu surtout soit la législation, soit cer; taines pratiques de la vie économi- que, soit la déplorable division des esprits et des coeurs, si profonde dans la société moderne, soit encore l’ur- gente nécessité d'opposer un front unique à la poussée des ennemis de! l'ordre, empêchaient de fonder des Syndicats nettement catholiques.Dans de telles conjonctures, les ouvriers catholiques se voient pratiquement ! contraints de donner leurs noms à des Syndicats neutres, cependant

.Encyclique “Quadragesimo Anno!

Sur la restauration de l’ordre social en pleine confor-

oo oo CS 2

de l'Evangile; à l’occasion de l’Encyclique “Rerum

qu’à leur tour ils infusent aux organi- sationS syndicales le bon esprit qui doit animer toute leur activité. Ainsi il arrivera que ces groupements exer- ceront une influence qui dépasse mêé- me le cercle de leurs membres.

C'est donc bien grâce à l'Encyclique de Léon XIII que partout ces Syndi- Cats ouvriers se sont développés, au point que leurs effectifs, s'ils sont malheureusement encore inférieurs à ceux des associations socialistes et communistes, rassemblent pourtant déjà, à l'intérieur des divers pays, comme dans les Congrès internatio- fnaux, une masse imposante d'affiliés capables de soutenir vigoureusement les droits et les légitimes revendica- tions des travailleurs chrétiens et même de pousser à l'application des principes chrétiens en matière sociale.

Les associations au sein des autres classes

De plus, les enseignements si sages et les directions si nettes de Léon XIII sur le droit naturel d'association ont commencé à trouver leur applica- tion pour d’autres groupements que les groupements d'ouvriers. Sa lettre p’est pas sans avoir contribué beau- coup à l'apparition et au développe- ment, de jour en jour plus manifeste, d'utiles associations, parmi les agri- culteurs et dans les classes moyennes, et d’autres institutions du même gen- re la poursuite des intértês écono- miques s’unit heureusement à une tâche éducatrice.

Les associations patronales

On n’en peut dire autant, il est vrai, des Associations que notre Prédéces- seur désirait si vivement voir se for- mer entre patrons et chefs d'indus- trie; Nous regrettons beaucoup qu'el- les soient si rares. Sans doute ce n'est foint seulement par la faute des hom- mes, car des difficultés fort grandes y font obstacle: Nous les connaissons et Nous les apprécions à leur juste va- leur. Nous n'en avons pas moins le ferme espoir que ces obstacles dis- paraïitront bientôt, et Nous saluons avec grande joie et au fond du coeur les essais heureusement tentés sur ce point et dont les résultats déjà nota- bles promettent pour l’avenir des fruits plus grands encore.

Conclusion: “Rerum novarum” la

grande Charte des travailleurs

Tous ces bienfaits dus à l’'Encycli- que de Léon XIII, Nous les avons es- quissés plutôt que décrits; ils attes- tent avec éclat, par leur nombre et leur importance, que l'immortel docu- ment n'était pas seulement l'expres- sion d’un idéal social magnifique, mais irréel. Bien au contraire, Notre pré- décesseur a puisé dans l'Evangile, vi- vante source de vie, une doctrine ca- pable, sinon de faire cesser tout de suite, du moins d'atténuer beaucoup la lutte mortelle qui déchire l'huma- nité. Que la bonne semence, large-

terre, Nous en avons pour gage les

Dieu, en ont recueillis l'Eglise au Christ et le genre humain tout entier.

de Léon XIII s’est révélée, ie fondement de toute activité chré-

peu de cas de cette Encyclique et de sa commémoration solenneile, mon- trerait qu'il méprise ce qu'il ignore, ou ne comprend pas ce qu'il connait à moitié, ou, s'il compren voir jeter à la son ingratitude.

Maïs avec le temps aussi, les doutes se sont élevés sur la légitime inter- prétation de plusieurs passages de l'Encyclique ou sur les conséquences

l'occasion entre les catholiques eux- mêmes de controverses parfois assez vives; comme, par ailleurs, les besoins de notre époque et les changements survenus dans la situation générale demandent une application plus exac- te des enseignements de Léon XIII ou même exigent des compléments, Nous sommes heureux de saisir cette occasion, selon Notre charge aposto- lique qui Nous fait débiteur de tous, Dour répondre, dans la mesure du pos-

qui se posent actuellement.

II. La doctrine de l'Eglise en matière économique

et sociale

Maïs, avant d'aborder ces expnca- tions, Nous devons rappeler tout d’'a- bord le principe, déjà mis en pleine lumière par Léon ZXIIE que, Nous avons le droit et le devoir de Nous prononcer avec une souveraine auto- rité sur ces problèmes sociaux et éco- nomiques. ° :

Sans doute, c'est à l’éternelle féli- cité et non pas-à une prospérité pas- sagère seulement que l'Eglise a reçu la mission de conduire l'humanité:

ment jetée il y a quarante ans, soit tombée pour une part dans une bonne

fruits concluants qu'avec le secours d2

Aussi, peut-on dire que l'Encyclique

tienne en matière sociale. Qui ferait

qu'il fallait en tirer, ce qui à été

sible, à ces doutes et aux questions

l'on respecte la justice et l'équité etlet même, “elle ne se reconnait point pleine liberté est laissée aux fidèles |le droit de. s'immiscer sans raison d'obéir à leur conscience et à la voix|dans la conduite des affaires tempo- de l'Eglise. Il appartient aux évêques, | relles”. A aucun prix toutefois, elle ne s'ils reconnaissent que ces associa- | peut abdiquer la charge que Dieu lui tions sont imposées par les circons-|a confiée et qui lui fait une loi d’in- tances et ne présentent pas de danger tervenir, non certes dans le”domaine pour la religion, d'approuver que les technique, à l'égard duquel elle est ouvriers catholiques y donnent leur dépourvue de moyens appropriés et adhésion, observant toutefois à cet|de compétence, mais en tout ce qui égard les règles et les précautions re- | touche à la loi morale. En ces matiè- commandées par Notre prédécesseur | res, en'effet, le dépôt de la vérité qui de sainte mémoire, Pie X. Entre ces| Nous est confié. d’en haut et la très précautions, la première et la plus|grave obligation qui Nous incombe de importante est que, toujours À côté del promulguer, d'interpréter et de pré- ces Syndicats, existeront alors d'au- cher, en dépit de tout, la loi morale, tres associations qui .s'emploient à|soumettent également à Notre supré-. donner à leurs membres une sérieuse | me ‘autorité l'ordre. social et l'ordré

formation religieuse ‘et morale, afin |économique. . :

Car, s’il est'vrai ‘que la science éco=

::|nomique et ia discipline des moeurs $ relèvent, chacune dans sa sphère, de

principes propres, il y aurait néan- moins erreur à affirmer que.l'ordre économique :et l'ordre moral sont si éloignés l'un, à l'utre, que le premier

cond. Sans doute les lois économiques, fondées sur la nature des choses et sur les aptitudes de l'âme et du corps humain, Nous font connaitre quelles fins, dans cet ordre, restent hors de la portée de l’activité humaine, quel- les fins, au contraire elle peut se pro- poser, ainsi que les moyens qui lui permettront de les réaliser; de son côté, la raison déduit clairement de la nature individuelle et sociale de l'homme, la fin suprême que le Créa- teur assigne à l'ordre économique tout entier. :

Mais, seule, la loi morale nous de- mande de poursuivre, dans les diffé- rents domaines entre lesquels se par- tage notre activité, les fins particu- lières que nous leur voyons imposées par la nature ou plutôt par Dieu, l'auteur même de la nature, et de les subordonner toutes, harmonieusement combinées, à la fin suprême et der- nière qu'elle assigne à tous nos ef- forts. Du fidèle accomplissement de cette loi, il résultera que tous les buts particuliers poursuivis dans le domai- ne économique soit par les individus, soit par ia société, s'harmoniseront parfaitement dans l'ordre universel des fins et nous aideront efficacement à arriver comme par degrés au terme suprême de toutes choses. Dieu, qui est pour lui-même et pour nous le = et l'inépuisable Bien. :

Du droit de propriété

Abordant le détail des questions que Nous Nous proposons de traiter, Nous commençons par le droit de propriété.

Vous n'ignorez pas, Vénérables Frè- res et très chers Fils, avec quelle éner- gie Notre prédécesseur, d’heureuse mémoire, s’est fait le défenseur de la propriété privée contre les erreurs socialistes de son temps et comment il a montré que son abolition, loin de servir les intérêts de la classe ouvrière, ne pourrait que les compromettre gra- vement. Des calomniateurs, cepen- dant, font au Souverain Pontife et à l'Eglise l'intolérable injure de leur reprocher d'avoir pris et de prendre encore contre les prolétaires, le parti des riches; d’autre part. tous les ca- tholiques ne s'accordent pas sur le sens exact de la pensée de Léon XIII. Ji Nous a dès lors paru opportun de venger contre ces fausses imputations la doctrine de l'Encyclique, qui est celle de l'Eglise en cette matière, et de la défendre contre des interpré- tation erronées.

Son caractère individuel et social

Tenons avant tout pour assuré que ni Léon XIII, ni les théologiens dont l'Eglise inspire et contrôle l’enseigne- ment n'ont jamais nié ou contesté le double aspect, individuel et social, qui s'attache à la propriété, selon qu'eile sert l'intérêt particulier ou regarde le bien commun; tous au contraire ont unanimement soutenu que c'est de la nature et donc du Créateur que les hommes ont reçu le droit @e propriété privée, tout à la fois pour que chacun puisse pourvoir à sa subsistance et'à celle des siens, et pour que grâce à | cette institution, ies biens mis par le | Créateur à la disposition de l’huma- | nité remolissent effectivement leur

destination: ce qui ne peut-être réa- | lisé que par le maintien d'un ordre

A NEC fi certain.et bien réglé. temps, la grande Charte qui doit étre!

Xl est donc un double écueil contre lisquet il importe de se garder soigneu- | sement. De même, en effet, que nier ou atténuer à l'excès l'aspect social et public du droit de propriété, c'est | verser dans l'individualisme ou le | côtoyer, de même à contester à

d, mérite de se| Lojler son aspect individuel on tombe- face son injustice et| it infailliblement dans le collecti-

visme, ou tout au moins on risque- rait d'en partager l'erreur. Perdre de vue ces considérations, c’est s’exposer | à donner dans l’écueil du modernisme | moral, juridique et social, qu’au dé- : but de Notre pontificat Nous avons déjà dénoncé. Que ceux-là surtout le sachent: bien, que le désir d'innover ! entraîne à accuser injustement l'E- | glise d'avoir laissé s’infiltrer dans l'en- seignement des théologiens, un con- cept païen de ia propriété, auquel il importerait d'en substituer un autre qu'ils ont l'étrange inconscience d’ap- peler le concept chrétien.’

Les devoirs de la propriété

Pour contenir dans de justes. limi- tes les controverses sur la propriété et les devoirs qui lui incombent, il faut poser tout d'abord le principe fondamental établi par Léon XIII, à savoir que le droit de propriété ne se confond pas avec son usage. C’est, en effet, la justice qu’on appelle com- mutative qui prescrit le respect des divers domaines et interdit à quicon- que d’envahir, en: outrepassant les limites de son propre droit, celui d’au- trui, Par contre, l'obligation qu'ont les propriétaires de ne faire jamais qu'un honnête usage de leurs biens ne s'impose pas à eux au nom de cette justice, mais au nom des autres ver- lus; elle constitue, par conséquent, un devoir “dont on ne peut exiger l'accomplissement par des voies de justice”. C'est donc à tort que cer- tains prétendent renfermer dans des limites identiques le droit de proprié-

et son légitime usage: il est plus |

faux encore d'affirmer que le droit de propriété est périmé et disparait par l'abus qu'on en fait ou parce qu'on laisse sans usage les choses possédées.

Ils font, par suite, oeuvre salutaire et louable ceux qui, sous réserve tou- jours de la concorde des esprits et de l'intégrité de Ia doctrine tradition- nelle de l'Eglise, s'appliquent à met- tre en lumière la nature des charges -Gui grèvent la propriété et à définir les limites que tracent, tant à ce ‘droit. même qu'à son exercice, la nécessité de la vie sociale. Mais, en revanche,

ne dépend en aucune manière du se- |‘

s'appliquent à réduire tellement le

‘caractère individuel ‘du droit de pro-|.

priété.qu'ils en arrivent pratiquement à le lui enlever. Les pouvoirs de PEtat

aient à tenir compte non seulement de leur avantage personnel, mais de lintérét de la communauté, cela ré- sulte assurément du double aspect, individuel et social, que Nous avons reconnu à la propriété, À ceux qui gouvernent la société il appartient, quand la nécessité le réclame et la loi naturelle ne le fait pas, de définir plus en détail cette obligation. L'au- torité publique peut donc, s'inspirant des véritables nécessités du bien com- mun, déterminer, à la lumière de la loi naturelle et divine, l'usage que les propriétaires pourront ou ne pourront pas faire de leurs biens. Bien plus, Léon XIIL enseignait très sagement que “Dieu ...a voulu abandonner la délimitation des propriétés à l'indus- trie humaine et aux institutions du peuple ...” Pas plus, en effet, qu'au- cune autre institution de la vie so- ciale, le régime de la propriété n’est absolument immuable, et l'histoire en témoigne, ainsi que Nous l'avons Nous-même observé en une autre cir- constance: “Combien de formes di- verses la*propriété a revêtues depuis la forme primitive que lui ont donnée les peuples sauvages et qui de nos jours encore s'observe en certainesi régions, en passant par celles qui ont prévalu à l'époque patriarcale, par celles qu'ont connues les divers régi- mes tyranniques (Nous donnons ici au mot sa signification classique), par les formes féodales, monarchiques, | pour en venir enfin aux réalisations si variées de l’époque moderne.” Il est clair cependant que l'autorité publi- que n'a pas le droit de s'acquitter ar- bitrairement de cette fonction. Tou- jours, en effet, doivent rester intacts le droit naturel de propriété et celui de léguer ses biens par voie d'héré- dité; ce sont des éroits que cette autorité ne peut abolir, car l'homme est antérieur à l'Etat et “la société domestique a sur la société civile une priorité logique ct une priorité réelle”. Voilà aussi pourquoi Léon XIII déclarait que l'Etat n'a pas le droit d'épuiser la propriété privée par un excès de charges et d'impôts: “Ce n'est pas des lois humaines, mais de la nature qu'émane le droit de; propriété individuelle; l'autorité pu-} blique ne peut donc l'abolir; tout ce qu'elle peut, c'est en tempérer l'usage et le concilier avec le bien commun”.! Lorsqu'elle concilie ainsi le droit de propriété avec les exigences de l'in- |térêt général, l’autorité publique, loin | de se montrer l'ennemie de ceux qui possèdent, leur rend un bienveillant service; ce faisant, elle empéche, en effet, la propriété privée que, dans sa Providence, le Créateur a instituée | pour l'utilité de la vie humaine, d’en- | trainer des maux intolérables et de préparer ainsi sa propre disparition.

EUR EC RE ES

ceux-là se trompent gravement qui.

-‘Les obligations touchant les

"5 ‘revenus disponibles L'homme n'est pas non plus auto- risé à disposer au gré de son caprice de ses revenus, disponibles, c'est-à- dire des revenus qui ne sont pas in- dispensables à l'entretien d’une exis-

Que les hommes, .en cette matière, }{. convenable et. digne de son

rang. Bien au contraire, un très grave précepte enjoint aux riches de prati- quer l'aumône et d'exercer la bien- faïsance et la magnificence, ainsi qu'il ressort du témoignage constant et explicite de la Sainte Ecriture et des Pères de l'Eglise.

Des principes posés par le docteur angélique Nous déduisons sans peine que celui qui consacre les ressources plus larges dont il dispose à dévelop- per une industrie, source abondante de travail rémunérateur, pourvu tou- tefois que ce travail soit employé à produire des biens réellement utiles, pratique d'une manière remarquable et particulièrement appropriée aux besoins de notre temps, l'exercice de la vertu de magnificence.

Les titres qui justifient l'acquisition de la propriété

La tradition universelle, non moins que les enseignements de Notre pré- décesseur, font de l'occupation d’un bien sans maître et du travail qui transforme une matière les titres ori- ginaires de la propriété. De fait, con- trairement à certaines opinions, il n'y a aucune injustice à occuper un bien vacant qui n'appartient à personne. D'un autre côté, le travail que l'hom- me exécute en son propre nom, et par leqüel il confère à un objet une forme nouvelle ou un accroissement de va- jeur est le seul qui lui donne un droit sur le produit. {

suivre)

Bizarreries de la langue française

I1 convient qu'ils convient leurs arnis. ;

Is ont un caractère violent: ils violent leurs promesses.

Ils expédient leurs lettres: c’est un bon expédient. è

Nos intentions sont que nous in- tentions un procès.

Ils négligent léurs devoirs; je suis moins négligent.

Nous objections beaucoup de choses à vos objections.

Ils résident à Paris chez le résident d'une cour étrangère.

Les cuisiniers excellent à faire ce met excellent.

Les poissons affluent à un affluent.

Les poules du couvent couvent.

Mes fils ont cassé mes fils.

Il est de l'Est.

Cette homme est fier, peut-on. s’y fier.

Nous éditions de belles éditions.

Nous relations ces relations inté- ressantes,

Nous acceptions ces diverses accep- tions de mots.

Nous exceptions ces exceptions.

Le président et le vice-président

Loin d'’opprimer la propriété, elle la | président tour à tour. Je suis content qu'ils content cette histoire.

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Quelques | faits

è

L'année dernière

Du 25 juin au ler juillet 25

—A Paris, Te session de juridique . internationale.

—AÀ Leipzig, le congrès internatio- nal des pelleteries,

—A Londres, réouverture officielle de la cathédrale St-Paul.

26

—AÀ Bruxelles, 3e conférence inter- nationale pour l'unification du droit pénal.

—A Reikiavik, Islande, millénaire de l’Alhingi.

27 die pastorale de l'épiscopat belge à l'occasion du centenaire de l'indépendance nationale.

—A Brockville, Ont., la foudre tom- be sur un bateau dragueur: 31 morts ét 11 blessés. |

—A Fribourg, Suisse, réunion du comité international de l’Union ca- tholique d’études internationales.

28

—Mgr S. Langis, V.G., de Rimouski, est nommé protonotaire apostolique.

—Au large du Groenland, le navire

fêtes a

l'Union

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ÉALTITELECETELELELEEETEE LEE TELEEEEEE ETETTETE NES Livres nouveaux = UENUUNNNNNNNINT

Dialogue des vivants et des morts

par l'abbé Auguste LA PALME Le “Dialogue” est une réponse aux quelque trente-cinqg lettres ouvertes—

quelques-unes très acerbes—qu'ont publiées les revues l'“Enseignement Primaire” et “Le Terroir”, au sujet

d'un précédent volume: “Un Pèleri- nage à l'école de rang”. L'auteur d'“Un pélerinage à l’école de rang” réplique sur le même ton, je veux dire jie ton de la polémique, mais en ap-

‘William Booth” se perd corps et; portant une immense documentation

biens: 143 victimes. 29

à l'appui de sa défense. Le tour original de ces dialogues,

—A St-Pierre du Vatican, canonisa- | Jeur logique serrée, leur verve causti-

. ess de canadiens, du car-|que, leur humour, leur ironie, ne man- inal Bellarmin et de Théophile del queront pas de captiver l'esprit du

Dorte.

—A La Paz, Bolivie, le général Ga- lindo constitue un gouvernement mi- litaire.

30

—Au Vatican, consistoire secret: création des cardinaux S. Leme de -Silveira Cintra, arch. de Rio de Ja- neiro; Æ,. Marchetti-Selvaggiammi sec., de la Propagande; C. Rossi, as- sesseur de la consistoriale; G. Sera- fini, sec. du Consile; A. Liénard, év. de Lille.

—A Londres, le Parlement rejette le projet du tunnel sous la Manche.

—AÀ Budapest, congrès internatio- ral des organisation de transmissions radio-électrique de la police crimi- nelle.

—AÀ Varsovie, 23e congrès interna- tional des tramways et chemins de fer.

—Le cardinal Sincero succède au card. Locatelli comme camerlingue du Sacré-Coliège.

L'homme qui mérite d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée et de la pensée que pour la vérité et la vertu.

|

lecteur. L'ouvrage donne beaucoup à

penser. Il intéressera tous ceux que |

préoccupe le si important problème de l'enseignement.

Certains des personnages mis en cause, parmi les plus malmenés, s’en offusqueront peut-être . . . à moins qu'ils ne préfèrent avoir le “sourire”, comme l'auteur semble le leur de- mander à la fin de son livre.

Abbé MELANÇON.

“Comme le “Pélerinage à l’école de rang”, le “Dialogue des vivants et des morts” contient une foule d'idées justes et de suggestions opportunes, rédigées en un style vivant, correct, débordant d’allusions et de réminis- cences. C’est un large coup de fouet, encore plus vigoureux que le précé- dent, infligé à des épaules très sensi- | bles. Il produira sûrement ‘un bon effet . . . à cause de l'importance de la question traitée et des précieuses suggestions, qui sont faites avec tant de vigueux et d'à propos.”

Le R. Père *

Les victimes ne sont belles qu'à la condition de s'immoler dans la joie. P. DIDON.

D

L'âme de l'éducation

La Direction Spirituelle 4

Ce livre est un hommage moueste les bienfaits de la civilisation, de ces mais très reconnaissant à l'Encycli- fondateurs d'oeuvres sans nombre de que du Saint-Père Pie XI sur l'édu- ; charité bu d'assistance sociale; de ce

cation de la jeunesse.

i cortège interminable de saints éduca-

_ Il a pour but de faire ressortir cette teurs ou de saintes éducatrices qui idée que l'âme de l'éducation vérita- ont perpétué et multiplié leur action ble et totale, c'est-à-dire chrétienne, ! ipar leurs fécondes institutions d’édu-.

est la formation spirituelle.

: cation chrétienne, aide pour les famil-

Dans un discours adressé en 1929 ‘les et avantage inappréciable pour les aux élèves de l'Ecole préparatoire Ste- | nations?” Geneviève, le maréchal Fayolle di-; sait: “Quand j'étais élève à la “Rue

des Postes” j'ai eu la bonne fortune

d’avoir pour maître le Père Joubert.‘ Eh bien! savez-vous ce que j'ai re-.

tenu de lui? Je vais vous étonner; vous pensez peut-être que c’est son enseignement mathématique. Eh bien non; si remarquable que füt cet en- seignement, je n'en ai pas gardé un

Nous voudrions que cet ouvrage mit en lumière les conséquences prati- ques de ces principes d'éducation si sûrs et si importants.

Il est adressé aux prêtres pour les aider à mieux remplir leur ministère de Directeur spirituel;

Aux séminaristes qui ont le devoir

_de se préparer à cette difficile fonc-

souvenir spécial. Mais de temps es

- temps, il nous faisait des conférences. C'est de cela que je me souviens. Et figurez-vous que j'ai fini par savoir

d'où il tirait ses conférences: c'était” mes: ils sont les premiers conseillers |

du livre de Nicolas. Alors, je me suis procuré ce livre, dont il nous lisait si souvent des extraits. Depuis, je n'ai cessé de temps en temps d'en lire quelques pages, et vous pouvez de- mander à mes enfants (le maréchal se tourne alors vers son fils debout à côté de lui), il est toujours sur ma table. :

Et c'est là, voyez-vous, le point ca- pital qui fait la supériorité de l’édu- cation que vous recevez ici. Les ma- thématiques, les sciences, ça peut s’ap- prendre ailleurs: mais cette doctrine chrétienne qui donne à la vie son fonds solide, dans cette maison.

C'est à cause de cela que cette mai- son a été un des agents principaux de la victoire. Par son éducation re- ligieuse, elle a formé une foule. d’of- ficiers français, qui ont encadré les autres et les ont ‘animés de l'esprit de devoir et de sacrifice qu ‘is ont ensuite communiqué aux trou- pes; et ainsi nous leur devons la vic- toire” (Revue “Servir”, avril 1929).

Ce que dit le maréchal Fayoile de la victoire, le “Saint-Père” l'étend à toutes les victoires de la civilisation. Seule,,la vie chrétienne, développée par une éducation spirituelle, assure le progrès des hommes et des sociétés. “C'est ce que démontre, dit-il, toute l'histoire du Christianisme et de Ses institutions: elle. s'identifie avec Yhis- toire de la vraie civilisation et du ‘vrai progrès jusqu’à nos jours. C'est ce que montrent particulièrement tous ces Saints dont. l'Eglise, et elle seule, est la mère: très. féconde; ils ont réalisé dans sa plus grande per- fection l'idéal . de l'éducation chré- tienne; ils ont ennobli et enrichi la ‘communauté humaine de biens de toute sorte. De fait, liés Saints ont été, sont et seront toujours les plus grands bienfaiteurs de la société, comme aussi les modèles les: plus. parfaits pour toutes les classes et toutes les

| professions; tous les'états et toutes les |”

conditions de vie. | “Et que dire, à ne ‘considérer que des

résultats obtenus ‘pour: le: ‘bien-être |.

matériel: ‘de’ Yimmensé : ‘travail! ‘accom- -!..ph par-ces missionnaires ‘de l'Evangile | qui, avec les lumières : de..ls. Foi, ont

on ne la trouve que:

tion;

A tout éducateur, parce que son rôle : _.consiste avant tout dans une collaboration avec la grâce de Dieu;

Aux ‘parents, qui ont charge d’â-

de l'enfant. Is sont les premiers in-

téressés ‘à Sa formation spirituelle. Ce | Biche le 17 octobre et y aurait fini sa

serait une erreur de leur part de l’a- bandonner totalement aux mains des étrangers, fussent-ils prêtres, comme s'ils n'étaient pas eux-mêmes chré- tiens. “Que faites-vous dans votre fa- mille, si vous ne travaillez pas à éle-

iver vos enfants? s'écrie le saint Père

|

de la Colombière. C’est l'unique chose que vous avez à faire; c'est en quoi Dieu veut être servi de vous; c’est pour cela qu'il a établi le mariage chrétien; c’est de quoi il vous deman- dera compte. Vous.leur avez amassé du bien. Etait-ce ce que Dieu atten- dait de vous? Cà, vous dira-t-il au jour du jugement, rendez-moi compte de cette âme que je vous avais confiée. Qu'est-elle devenue? C'était votre champ, c'était la vigne que le Sei- gneur vous avait donnée à cultiver. Pouvez-vous dire ce qu'il dit de la sienne? A quelle sainteté les avez- vous portés? Quelles maximes leur avez-vous : inspirées? Sont-ils sages? Craïignent-ils Dieu? Sont-ils instruits de nos mystères? Plusieurs n'auront rien à répondre, parce qu'ils ne sau- ront pas même ce qui en est. Ils ne savent s'ils sont bons ou mauvais, s'ils sont bien ou mal instruits”. (Oeuvres, t. V, p. 187).

Les saints ont eu sans doute de saints Directeurs mais plus souvent encore de saintes mères. C'est un des secrets. de leur sainteté. Ni le père ni la mère ne sont prêtres. Ils ne peuvent ni ne doivent prendre les

| Ld : En Alberta

RHÉEEETE

À acc PE PR PR PR TR

(Suite)

M. Thibault éprouvait au ‘jac " Biche les mêmes joies qu’au 14 Froid. Il les payait aussi de souffrances sem- blables. “Le lac la Biche, dit-il, abon-} de en poisson de mauvaise qualité. On se fait cependant à cette nourri- ture, et les privations de la vie ma- térielle n'affectent point le coeur du missionnaire, parce que son âme est inondée d’un bonheur qui étouffe les faiblesses de l'humanité.” On voit par cette réflexion, que le missionnaire ! fut assez mal servi. En réalité, il por-: tait un jugement faux sur le poisson du lac la Biche, qui était et est en- core aujourd'hui d’excellente qualité.

Le retour au lac Sainte-Anne lui fit éprouver de nouvelles fatigues, mais que la compagnie de M. Bou-

‘{rassa n'allait pas tarder à lui faire

oublier. “De là, écrit-il, à revenir au

Fort Edmonton, je mis huit grandes

lassitude que je ressentais des dou- leurs dans tous mes membres et mé- me dans les doigts. Je fus obligé de prendre une journée de repos après quoi je repris ma route, et, en deux jours, j'arrivai à mon établissement, je revis avec .effusion de joie mon cher confrère, après deux mois d’ab- sence” (M. Thibault à Mgr Pro-| vencher, du Lac Sainte-Anne, 23 déc. 1884. Dans rapport sur les Missions du diocèse de Québec, No 7, juillet 1847).

Ii rentrait le 11 novembre, après une campagne apostolique vraiment fructueuse. Dans le commencement de juillet, il avait baptisé 236 person- nes et bénit 26 mariages.

= |

Deux lettres de Mgÿ Provencher l'attendaient. L’une d'elles lui appre- nait la mort de M. Darveau, que l'on croyait s'être noyé, et qui, en réalité, on ne le sut que beaucoup plus tard avait été tué par des sauvages, en haine de la Religion, au mois de juin 1844, probablement le 4 de ce mois. F(Voir R. P. Morice, Histoire . .. t. I p. 288-291). Cette nouvelle causait une vive douleur aux missionnaires du lac Sainte-Anne: “C'est un grand vide dans notre petit bataillon”, écrivait M. Thibault. (Lettre citée, du 23 déc.)

I1 allait maintenant passer l'hiver avec M. Bourassa, pour reprendre ses missions au printemps suivant. ;

(M. Thibault n’a pas donné les da- tes exactes de l'itinéraire que nous venons de suivre avec lui; grâce aux points de repaire que contient son récit, nous pouvons y suppléer avec assez de précision. Il aurait quitté le lac Sainte-Anne le 9 ou le 10 septem- bre. Dès le lendemain, il se serait embarqué au Fort Edmonton, et se- rait arrivé au Fort Pitt vers le 15, et le 20 ou 21 au Lac Froid. Sa mission y aurait duré du 21 sept. au 7 octobre, 16 jours. Il serait arrivé au Lac ‘8 mission le ler novembre, 15 jours. Quittant aussitôt ce lac, il serait ar-

Aux sources de notre Histoire

journées à pied. J'étais si accablé

:| vieux chrétiens se sont approchés du

: tion,

... et

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FÉRESERESPAENEREERRSERERE

M. Thibault d'ailleurs n'avait pas attendu ce temps pour constater les succès de son auxiliaire, tant dans la pratique des vertus sacerdotales que dans la science des langues sauvages. Le 6 avril 1845, il écrivait d'Edmon- ton à Mgr Provencher: “M. Bourassa doit passer l'été au Lac Sainte-Anne, pour instruire ceux qui y sont et ceux qui y viendront. C'est un excellent sujet et un très bon prêtre. Il com- prend passablement le cris, mais il le parle un peu difficilement. Il s'y ap- plique beaucoup et il a un très grand désir d'aller à la Rivière la Paix. Je l'y laisserai probablement aller, pour ne point l'affliger.” (Bulletin . vol. IIX, p. 249).

Nos deux missionnaires eurent en outre, pendant cet hiver, à achever leur maïson, couper -et charroyer leur bois de chauffage, tendre les rêts pour se procurer le ‘poisson quotidien”, etc. “Le bon Dieu seul connaît ce qu'ils endurèrent de misères et de privations pendant ces commence- ments de leur mission.” (P. Lacombe, Notice inédite sur la mission du Lac Ste-Anne, Arch. de St-Bonif.)

Dès que la saison le permit, ils s’oc- cupèrent aussi de défricher et de cultiver un champ. Nous verrons en son temps que ce ne fut pas sans succès.

Pendant le carême 1845, le travail spirituel fut plus intense. Il s’acheva, le dimanche des Rameaux, 16 mars, par l'admission à la première com- | munion de seize personnes. En en] donnant la nouvelle à Mgr Proven-

LE

cher, M. Thibault ajoutait: “Tous nos

tribunal de la pénitence; plusieurs même ont eu le bonheur de participer au banquet pascal” (Lettre du 5 avril, d'Edmonton, à Mgr Provencher. Rap- port sur les Missions du diocèse de Québec.)

Pendant que les missionnaires ca- tholiques travaillaient ainsi dans leur résidence, le zèle des protestants sem- blait s'être avivé à la flamme du leur. Les succès de M. Thibault au Lac Froid et au Lac la Biche; son messa- ge à la nation dénée et son rendez- vous au Portage la Loche excitèrent leur émulation. Par ordre du Gou- verneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson, le Rév. M. Evans, le plus ancien des trois ministres qui rési- daient au Fort de la Rivière au Bro- chet (Norway), “homme d'un zèle digne de servir une meilleure cause, fit la visite des différents .postes du Nord”. Il alla jusqu'au Fort Résolu- notamment, et à la Rivière la Paix; et, à son tour, il donna un rendéz-vous à tous les sauvages, pour l'été suivant. “Il leur adressa une lettre magnifique, dans laquelle, sui- vant la pittoresque expression du bon vieux McKenzie (bourgois de l'Ile-à- la-Crosse), il leur promettait plus de beurre que de pain”. (M. Lafièche, Etat général des Missions du diocèse de St-Boniface, 9 avril 1855, dans

rivé au Fort Edmonton le 9, y aurait Rapport sur les Missions du diocèse

passé la journée, et, parti le 10, serait enfin arrivé le 11 au Lac Sainte- Anne). L'année des grands succès 1845

Le premier hiver au Lac Ste-Anne

de Québec, mars 1855).

Cette visite de M. Evans n'avait pas obtenu partout le résultat que dési- rait le ministre et ceux qui l'en- voyaient. Voici le fait auquel nous faisions allusion plus haut, en par-

MM. Thibault et Bourassa passèrent |lant de l'influence des Canadiens sur ensemble leur premier hiver au Laciles sauvages.

Sainte-Anne, partageant leur temps entre les travaux matériels, l'étude et l'exercice du saint ministère.

C'était M. Thibault surtout qui instruisait les chrétiens, presque tous des convertis du protestantisme.Qu'on nous permette de rappeler que le ministre wesleyen Rundle avait pré- cédé le prêtre catholique au Fort Ed- monton, du moins pour y être à de- meure: il y était venu en 1840; et, quoique, au dire de M. Rowand, le Bourgeois du Fort, catholique, il ne plût pas à la population, cependant beaucoup de sauvages et de métis a- vaient embrassé les erreurs qu'il pré- chaït, les prenant pour la vraie Reli- gion. Et c’est ainsi que M. Thibault avait eu des conversions à faire du protestantisme à la religion catholi- que. + . Quant à M. Bourassa, il étudiait et se formait à la vie de missionnaire. “Nous - passâmes l'hiver ensemble, ldit-il dans son rapport à Mgr ‘Taché.

responsabilités du sacerdoce: ils n'ont | Je profitai de ce temps pour.me met-

pas la grâce d'état pour diriger en toutes choses les consciences. Maïs ils sont père et mère d’un enfant qui a une âme et dont le corps est la moin- dre “partie; ils sont'ies collaborateurs du. sacerdoce: ils ont le devoir de pro- mouvoir Ja formation spirituelle, de l'encourager, de la soutenir, de la compléter selon leurs moyens, et pr conséquent de la connaître. . Je souhaite qu'ils trouvent dans ces pages. des lumières utiles. Août 1930. ‘A)-L'Ame de-l'Education, la Direc- Hon’spirituelle, par le'R. P. ‘François

Charmot, S.J.' AUX éditions Spes,. 17,

rue. Soufflot, Paris. (Vh: ‘1930, n-16

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| chives de j'Arehev. de.

tre au courant des Missions et ap- prendre de M. Thibault, tant de ses paroles que de ses exemples, la ma- nière de vivre en bon prêtre. Plût à Dieu que j'en eusse profité!” Il en profite si bien que, 12 ans plus tard, quand il quitta la Rivière-Rouge pour rentrer dans le diocèse de Québec, son confrère put. écrire de lui à M. Ca- zeau, vicaire général de Québec:“C'est un prêtre-régulier et d'une piété ten- dre. Il est bien instruit et capable en théologie. Ne le jugez pas à l’abord ni à la mine,. car il est certainement plus qu'il ne montre. Vous verrez que je ne dis rien de trop quand vous le con- naitrez,” (Lettre .du 30. mai 1856. Ar- |.

. Le révérend arriva un soir au Fort Résolution, sur les bords du Grand Jac des Esclaves. Les sauvages se groupèrent de suite autour de lui: “Je viens, dit-il, pour vous parler de la prière; mais je suis fatigué, ce soir. Je vous reverrai demain, et je vous parlerai.”

Le bourgeois d'alors était M. Des- chambault, chrétien pieux et homme bon pour les sauvages et aimé d'eux. On le voyait, les soirs d'été, dire son chapelet en se promenant. Son in- fluence était grande.

Quand donc le ministre se fut re- tiré, M. Deschambault prit à son tour la parole: “N’écoutez pas cet homme, dit-il; il ne vous apprendrait pas la vraie prière; mais si vous voulez voir et entendre l'homme de la vraie priè-

Îre, la robe noire, rendez-vous l'été

prochain au Portage la Loche: il y sera”: Le message de M. Thibault était arrivé au Fort Résolution.

(A suivre)

Les gratte-ciel envahisseurs .

Le gratte-ciel a franchi YAtlanti- que. On se préoccupe en France de ses empiètements dans les villes his- toriques, que ce géant d'acier et de lbéton menace de dépouiller de leur caractère ancien. ;

Les adorateurs des splendeurs ‘de Versailles. protestent actuellement contre l'érection d’une “tour. locative.” On ne voit pas bien la majesté du palais ‘de Louis XIV réduite à des “proportions ridicules ‘per le voisinage de quelque Empire State EuUSRES français. .

L'eméricanisme n'a. pas: cessé. ses

4. conquêtes.

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ceux qui ne savent Pas.

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Le commerce russe

Que faut-il en penser?

on a vu en ces derniers temps, sous | une forme ou une autre, des nl ves de faire agréer comme une chose bénigne le fait de commercer avec la Russie soviétique. Le moins qu’on æ | puisse dire, c'est que ce commerce est dangereux. en tant qu'il contribue à faire durer un régime dont l'article premier et la fin première, ainsi qu'exposés textuellement par ‘’Impre- kor”, journal officiel du gouverne- ment russe, sont le renversement de l'ordre social du monde par la vio- lence et, comme visée intérieure, J'athéisme du peuple russe. À ce der- nier sujet, rappelons seulement que la moitié du clergé en Russie a été emprisonnée ou tuée. Si l'on sait que la Russie soviétique a été l'un des rares pays à voir en 1930 une aug- mentation de son commerce extérieur, il n'est pas surprenant que l'opinion universelle se préoccupe de ce pro- blème.

Bien des façons de juger “ie faits, quelques-unes surprenantes, ont cours. Une personne qui connaît bien le peuple russe, et qui se dépense depuis longtemps à secourir ceux de ses en- fants qui émigrent au. pays, nous adresse un feuillet dans lequel se trouve exprimée une saine manière de voir. C'est un exposé succinct, mais complet et brutalement juste. Voici: . La question du commerce avec la Russie préoccupe actuellement l'opi- nion publique, mais il nous paraît utile de rappeler aujourd’hui notre manière de voir à ce sujet.

Celui qui achète des produits ve- nant de Russie:

a. contribue à fournir au gouverne- ment soviétique les fonds dont celui- ci a besoin pour maintenir sa dicta- ture et pour financer la révolution, dans le pays de l'acheteur comme dans les autres;

b. reçoit des marchandises à l'ori- gine desquelles il y a un voi;

c. tire profit de l'exploitation du peuple russe;

d. aggrave la disette de ce peuple en aliments et autres objets de pre- mière nécessité.

+ * #

Celui qui vend, directement ou in- directement, des marchandises, au gouvernement soviétique:

a. reçoit en paiement de l'argent dont l’origine est douteuse;

b. contribue à la réalisation du “plan quinquennal”, machine de guer- re, dont les ouvriers seraient les pre- miers victimes, contre la prospérité des autres nations;

c. celui qui consent des crédits au gouvernement soviétique à intérêt au maintien de celui-ci jusqu'à ce qu’il soit payé.

D'autre part, c'est en nouant des relations commerciales en apparen- ces normales que le gouvernement soviétique a réussi à faire pénétrer partout ses agents.

Nous considérons donc tout com- merce quelconque, direct ou indirect, avec le gouvernement soviétique com- me immoral et dangereux et nous pensons que toute personne qui ré- fléchira à ce qui précède arrivera à cette même conclusion.

La première horloge dans une église au Canada

La première horloge dans une église au Canada fut celle installée par les Jésuites dans leur église de Québec dont la pierre angulaire fut posée le 31 mai 1666. Cette petite église a eu une histoire émouvante. Elle dura jusqu'au dernier siècle et a été le témoin silencieux de beaucoup d’évé- nements émouvants. Madame de la Peltrie, fondatrice du premier éta- blissement d'instruction pour. jeunes filles en la Nouvelle-France, demanda, à sa mort, que son coeur fut conservé dans cette église. On acquiesça à cet- te requête. Après la conquête du pays par les Anglais, cette église servit de temple aux presbytériens. £lle demeu- ra consacrée à cet usage jusqu’en 1802, quand 146 presbytériens demandèrent au roi d'Angleterre un lopin de ter- rain sur lequel construire un temple à eux. C’est un peu plus tard que fut construit le temple St-Andrew. Le premier pasteur presbytérien à Qué- bec, fut le Rév. Sparks, venu au pays en 1780. :

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économiste bien connu, est prét: à je) ; ee de: Wetaskiwin: pour remédier au“ chômage: Sr UE nes Re * “Le’buidget” Bennett: cest voté à une ‘ifajorité dE} lettre aux publicistes. des: journaux. | ; assistant à la convention de l'Adver- tising Federation of Ameriez . Vas aujourd'hui: - - “La remontée sera lente ét- res te, mais la vieille loi de l’action et: de: la réaction nous enseigne qu'une .pros- périté sans précédent suivra de nou- veau le marasme actuel.” d Il-avertit les publications de Yoc- casion ‘qui se présente maintenant aux journaux de réndre un vrai ser= vice ên disant la vérité. I1 reproche à. ces derniers de ne pas avoir publié ‘de rapports péssimistes quand la prôspé“ rité était à son zénith, bien que cer-

e Dos oder ue

Dans.un discours de quâtre heures, | nett, accorde des octrois aux. provin- l'hon. King a dit ce qu'il pensait du ces pour toutes sortes de choses. Il budget M. Bennett. M. King a con- ne convient pas d'augmenter les im- clu son discours “en'suggérant: au gou- | pôts du fédéral pour fournir aux gou- vernement de convoquer trois confé- vernements . provinciaux de l'argent rences de représentants du: gouver- qui, servirait à des dépenses sur les- nement fédéral et des SONVEREMEN quelles le gouvernement d'Ottawa provinciaux. É - [n'aurait aucun” contrôle. Si les octrois

La prémière conférence, ça’ serait | prévus par la constitution ne sont pour étudier la: question des octrois. | pas suffisants, . qu'on les augmente, Le chef libéral considère que M. Ben- mais” qu'on ne multiplie pas les octrois nett ne doit accorder, en accomplis- | à toutes sortes de fins, sement de ses promesses: électorales,

SURVIVANCE.

& Ori approuve. M: Andérson | mais on critique M. 1. Ferguson

PE

Et Le = 7" Ee TÉT. -M. Anÿ

on DE ministre dé*la Sasi| katchewan, ne fait qu'interpréter le sentiment. :de. la. - majorité. .des gens Ge cette province ‘en exi- geant que l'instruction soit. donnée dans la langue anglaise dans les éco- les primaires de la province, a dé- claté ‘Stewart Adrian, de . Regina, Grand” Maitre ; de- 1“Orange :. Black Chabter'’ de l'Amérique du Nord au

: Fcongrès ‘de cette SHOP à Ha-

miltonr:- tuile to Ce Le Dr ‘Anderson ne fait. que son

devoir, en. obéissant . au désir de la

majorité des gens de la, .Saskatche- -wan et il doit ou accomplir son de-

voir ou abandonner son poste, dit en- core as Adrian. Le langue française :

PET Ouyerture“du: mouvek: : édifibei® : | de la. “Old Huron & Erie

®

= 27 res FA n% pas de droité"ent dos He Qué- LE Lbéd: * onfà donné“des droits “égaux au’

français et à l'anglais dans Québec. maine de ,gala à London, Ont.

Mi “Adriäh “à aussi pärlé- ‘dé: visité dE ‘Toiverture de la plus ABUSe de: -M. Ferguson au.Vatican.“L'ancien | et la plus élégante bâtisse: mme | premier ministre d'Ontario,, dit-il, ciale de l'ouest de l'Ontario. L'inté-

actuellement haut. commissairé cana-. rieur était paré de -tributs- nr ‘dien à Londres et membre de l'ordre | félicitations - venus de “Par

n de -laimusique; d'Orange, a rendu, visite au Pape lors rt et A L'extérieur. de de son dernier voyage à- Rome et reçu

sa bénédiction si l’on en croit les dé- | pêches. Personnellement, je n'ai ja- mais eu confiance en M. Ferguson et c'est pourquoi je m'abstiendrai de dire quoi que ce soit ‘là-dessus, vous Idissant.le soin d’exprimer votre opi- nion là-dessus par résolution ou au- trement.”

fusion. On pouvait voir: cet imposant ‘édifice très loin dans la campagne.

marquait M.-Love,: nn de” ne compagnie à Edmonton. : ES

- L'édifice est d'une ‘structure - de solide. Il comprénd heuf étages‘ etl- deux sous-sol. Sa hauteur -est’'de: +135 |

_Mortgage Corporation and : A: Canada Trust Company® {-

l'édifice était orné'de lumières. à :pro-|.

Parmi les nombreux visiteurs, On: .Te- |.

aucun: octroi. spécial aux» provinces

.avant d'avoir conféré avec. les repré-

sentants de celles-ci. Il est temps, dit- il, qu'une entente soit conclue au sujet des octrois FRERE du fédéral aux provinces, -

La deuxième ee aurnit pour mission de trouver les’ moyens d'évi- ter l'établissement de nouvelles taxes, tant provinciales -que fédérales, tant que -la crise actuelle ne.sera pas pas-

sée. Autrement dit, cette réunion se- |

rait comme la conférence du mora- toire fiscal ‘canadien.

La dernière conférénie, énfin, que suggère M. Mackenzie King étudierait

la question du chômage et chercherait 5

les moyens de remédier au mal le plus tôt possible. . Y prendraient part des représentants des employeurs, des em- ployés, des unions ouvrières des com- pagnies de transport, de l'industrie agricole. Trois raisons

Le chef del'opposition trouve le budget intéressant pour trois raisons: d’abord parce que cette mesure est soumise au Parlement canadien au moment tous les pays du monde, y compris le nôtre, subissent une crise économique et sociale; ensuite, parce qu'elle indique bien quelle est l'inspi- ration de la politique ministérielle; enfin, parce que la présentation de cette mesure marque, un précédent dans notre histoire politique. C'est la première fois qu'un premier ministre détenant en même temps le porte- feuille des finances présente un bud- get devant le Parlement canadien.

Mauvaise politique fiscale

Il rappelle d’abord la motion du gouvernement pour la formation du comité des voies et moyens et il donne lecture de l'amendement libéral et du sous-amendement progressiste à cette motion.

L'amendement exprime: le. regret que le gouvernement ait adopté une mauvaise politique fiscale et qu'il ait négligé de rien annoncer pour remé- dier au chômage. Il semble que tous les groupes de gauche puissent .se rallier à-cela.et.il est. surpris. que. les progressistes aient jugé à propos de présenter leur sous-amendement. En tout cas, il ne peut pour sa part l'ac- cepter à cause de certaines choses qu'il contient et aussi à cause d'une chose qu'il'ne contient pas.

Le sous-amendement ne tient aucun compte. de ce que comporte l'amende- ment à propos de la politique tarifaire et commerciale du gouvernement.

Les libéraux ont toujours cru que le Canada devait développer son com- merce extérieur mais pour cela il ne doit pas se donner un tarif prohibitif. Certaines modifications tarifaires des conservateurs représentent des aug- mentations de 60 à 300 pour cent. Comment la députation agraire de lPOuest peut-elle ne pas condamner cela? :

. L’abolition de l’étalon-or

Lèé chef libéral, sans vouloir dire que telle mesure est absolument mau- vaise en:soi, ne peut accepter l’aboli- tion. de.l’étalon-or, telle qu'elle est proposée’ par les progressistes, Le parlement a-t-il à l'heure actuelle la compétence, au sens non pas légal mais ordinaire -du' mot, :pour.-décider d'une pareille mesure? Il ne. semble

.pas. En abolissant l’'étalon-or pour son

papier-monanie, alors que les autres pays du monde y sont revenus, Canada se mettra-en état d'infériorité pour‘faire du commerce avec l'étran- ger. De plus ün tel changement sur- viendrait fort mal à propos si peu de temps après l'emprunt de conversion que l'Etat canadien vient de négocier. Les souscripteurs ont prêté en com- prenant qu'ils seraient remboursés en or. Serait-il convenable de changer maintenant les conditions? . Absolu- ment pas.

M. Mackenzie King revient sur un argument qui est déjà pas mal usé. Il reproche au premier ministre d'ex- pliquer le chômage et, le malaise éco- nomique, et. social chez nous par un malaise économique et social dans le monde entier. Ce n'est pas ce qu'il

que des divers gouvernements libé-

om

A EP EE ES

disait l'an derniér.‘Avant les ‘élections et pendant. les élections de. juillet, M.

Bennett .n’a'pas cessé” d'affirmer que |

le chômage et le malaise ‘étaient dus à la maladministration Hbérale;

Dans le budget Dunning, le gouver- |

nement libéral proposait. des mesures pour'parer à la crise, en faire dispa- raître les mauvais effets. "Si elles avaient été appliquées le pays. ne s'en porterait que mieux. Mais, porté au

pouvüir,-M: Benneft-s'est empressé de | :

les mettre de côté. pour. appliquer. des mesures absolument contraires. Com- me conséquence, ‘la crise n'a pas été maitrisée, elle s'est intensifiée.

Aucun premier ministre n'avait en- core ‘pensé de modifier notre tarif ainsi que M. Bennett l'a fait. Celui- ci y est allé avec une telle brusquerie, il a si bien. tout bouleversé, qu'il ne sait plus lui-même coinment s'y re- trouver.

Octrois aux provintes :

M. King est opposé. à ce que ‘je

fédéral comme le voudrait M. Ben-

Le chômage

Le gouvernement a pris le pouvoir sur la promesse formelle d'y mettre fin.

Le-budget ne parle pas du chômage. Et cependant, la situation est- plus sérieuse maintenant que l'an dernier. - Il y à des gens qui ont faim; qui sont inquiets de l'avenir et le gouver- nement reste coi et accorde des cs emptions aux millionnaires.

Le Canadien National

Le Dr Manion, ministre des chemins de fer, a laissé entendre que l'état financier du Canadien .National est chose absurde, que des erreurs et des extravagances ont été commises. Le ministre des chemins de fer considère que cela ne dépend pas tant de sir Henry 'Thornton et de ses directeurs

raux depuis 1904.

La dette totale du Canadien Na- tional est de $2,500,000,000 dont $1;- 168,000,000 envers le public, et $1,330,- 000,000: envers le gouvernement du Canada. L'intérêt sur la dette au public seulement se chiffre à $53,000,- 000 annuellement. Il s’en est fallu de $29,000,000 pour que l'intérêt sur la dette envers le public soit rencontré. Ces chiffres sont faits pour donner le vertige :et surtout, le déficit de cette année sur l'intérêt du public dépas- sera les.$29,000,0000.

M. Irvine de Wetaskiwin

Le député albertain de Wetaskiwin, M. William Irvine, du groupe des fer- miers unis, a parlé du chômage.

11 comprend qu'il n’en soit pas ques- tion dans le budget car personne ne sait combien de millions il faudra exactement pour assister les chômeurs.

Le goùvernement doit cependant reconnaitre que tous les gens qui se trouvent au Canada doivent être vêtus et logés.

M: Irvine veut que dans tous les grands centres, il y ait des dépôts chaque personne enregistrée puisse obtenir gratuitement de la nourriture, du combustible et du vêtement. La nourriture pourrait être le produit de la terre canadienne, Je vêtement, le|. produit de l'industrie canadienne, et combustible, le produit des mines canadiennes.

- M. Irvine, député de Wetaskiwin, prévoit même la révolution, si l’évo- lution du système actuel n’opère pas assez rapidement. La révolution, dit- il, est l'arme des ignorants, mais c'est une arme contre laquelle on ne peut se défendre si on ne s’y prend assez tôt.

Le budget est voté

Vu la majorité dont dispose le gou- vernement, Je résultat du vote sur le budget était assuré. Le RUGEEE ESè donc voté.

Comme ïil y avait une motion, un amendement et un sous-amendement, il à fallu voter trois fois.

Le sous-amendement a d'abord été défait, écrasé, 165 voix contre 15, soit une majorité de 150 voix. Les pro- gressistes ont été lés seuls à voter pour le’ sous- “améndement Spencer.

, L’améndement libéral de M. Ralston à rallié plus- de voix mais pas suff- samment pour être adopté. Il a été pareillement rejeté par 109 voix con- tre 70, une majorité de 39 voix. Sur l'amendement Ralston l'extrême gau- che s’est divisée. Ont voté pour l'a- mendement: MM. Gardiner, Garland, Mlle MacPhail, MM. Neill, Bourassa, Spencer, Woodsworth, Coote, Heaps; ont voté contre la mesure: MM. Speakman, Campbell, Lukovitch, Irvine, Kennedy.

"Sur la question principale, la ma- jorité du gouvernement a été un peu moindre; 102-voix contre 72, une ma- jorité de 30 voix. Cette fois, la Cham- bre’s’est:à peu près nettement. divi- sée: entre conservateurs d’un côté, et libéraux, progressistes et indépen- dants, de l'autre.

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tains économistes eussent alors - pré- dit'la crise: qui’allait suivre. rat

“Ces économistes ‘en ‘proie au pes-|. simismé’ il y a quelques années sont |: maintenant optimistes, pour lavenir du moins,’ dit Babson. Quoi’ qu'il ar- rive à la’ Bourse durant l'année: qui |:

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va suivre; je suis prêt à risquer ma|.

- | réputation en affirmant que'le pire|: Jde crise est passé.” °° ‘: ‘: E

Des: habits russes sur | le marché canadien

©” MONTREAL:.—Des ‘vêtements ‘rus- ses sont mis en vente ici, à des prix considérablement réduits, en. dépit d'un -embargo fédéral sur les impor- tations de la Russie soviétique. Jus- qu'à date, suivant les apparences, -des vêtements d'enfant seulement ont été offerts, mais on prétend que des a- gents préparent un vaste plan pour inonder le marché canadien d'habits pour hommes semblables à ceux qui ont.été offerts en Angleterre à raison, de $5.00 le complet, avec deux panta- lons.

La France veut coopérer à assurer la paix mondiale

PARIS—Les problèmes relatifs au règlement de la dettè de guerre .et l'exécution des traités de paix doivent être résolus par la franchise et la bonne foi parmi les nations, à déclaré le président de la France, M. Paul Doumer, dans un message lu au sénat et en chambre des députés. On ne peut nier, dit-il, que la dépression économique mondiale ne soit com- pliquée par ces problèmes. Pour- les résoudre, il faut de la bonne entente, de la franchise et de la bonne foi. A cette oeuvre ‘de salut humain la Fran- ce apportera sa contribution de’ soli- darité commune, en étudiant et en discutant à Genève toutes les solu- tions capables d'assurer la paix, du monde.

Lancement d’un avion “par éatapulte |

: LONDRES. On vient de procéder avec succès, à l’aérodrome de Farn- borough, au lancement par catapulte d'un grand avion de bombardement pesant près de neuf tonnes. La' ma- chine servant de catapulte peut’ en moins de deux secondes, développer une force de 4, 000 chevaux- -vapeur, ce ui à permis de lancer cet immense appateil à une grande vitesse. Après

l'expérience, les officiers qui se trou- |’

vaient à bord de l'avion ont déclaré qu'ils n'avaient ressenti aucun ‘choc particulier par cette méthode de lan- cement.

M. Ferguson ferait prochainement ure visite au Canada

WIDSOR, Ont—L'hon. Howard Ferguson, haut commissaire du ‘Ca- hada en Grande-Bretagne, fera une visite au Canada vers le ler août, a déclaré à Kingsville lhon ‘T.-L. Kennedy, ministre de J'Agriculture d'Ontario.: Le haut commissaire’ pas-: sera-au Canada environ six semaines; avant de reprendre l'exercice de ses

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M: Hoôÿer. réhabilite la .

mémoire de Hardine 5 À Les amis intimes de l'ancien président des Etats-Unis _trahirent sa confiance et son amitié ASP

SE ENS 1

‘MARION, Ohio.—La . ons

a que de cet édifice est en acier.

La façade a.été recouverte, de. ga- ‘nit. “stansteave”. L'entrée principale |. qui donne sur la rue Dundas est ornée propre pays. Telle fut la tragédie de de très beaux motifs de bronze qui la vie de Warren Harding.”-

Une foule de 20,000 personnes Écoux rence de. l'édifice lui-m ême.. : tait. le président et cependant le silén-| Lorsqu'on entre à l'intérieur æ. de. ce était parfait. On pouvait.à peine|partie de l'édifice réservée aux opé- croire qu’il y avait autant de monde|rations financières, on: est, immédia-. quand le président commença à ra-|tement frappé de la beauté et de la conter la première phase de la’ vie de simplicité des dessins. qui s'y trouvent. Harding dont les républicains: n'ont |De. plus, l'apparence est rehaussée par jamais parlé en public: M. Hoover ra-|des planchers en marbre et des comp= conta le voyage tragique en Alaska toirs en noyer. et au cours duquel, Harding laissa voir pour la première fois combien ill on peut voir plus de, douze recéveurs, était désillusionné en voyant le .peu teneurs de livres, protégés “per | des | de confiance que le peuple avait dans |cages à treillis. | le gouvernement du pays. Le _prési- | Au-dessous du ‘rez-de-chäussée se dent ajouta ensuite que c’est l'anxiété trouve la voûte .de sureté. _Cétte voûte mentale qui a amené la mort de | pèse environ 17 tonnes. A caüse de| la perfection de sa fabrication, ‘elle _ [peut être ouverte et fermée à la main. Elle est située loin des murs de l'ex-

Un: naufrage fait des : térieur pour déjouer les tentatives 4 . centaines de victimes d'intrusion. Quiconque tenterait d'y

pénétrer serait obligé de perforer ‘un

mémoire .de l'ancien président Har-

ding a permis au président Hoover .|d'affirmer que des amis intimes au- [prés de lui et auxquels il avait confié des charges importantes, ‘Vont trahi à la fin de sa carrière administrative.

“Warren Harding, déclara le prési- dent Hoover, réalisa qu’il avait été trahi et trompé par,les hommes en qui il avait placé sa confiance, par des hommes ,qu'il avait considérés éomme ses amis. Il fut démontré plus

que ces. hommes non seulement a- vaient trompé,la bonne foi et l'amitié de leur loyal.ami, mais aussi leur {l'ancien président.

mur de revêtement de ‘béton armé Un vapeur: portant 500 excursionnistes coule dans le d'une épaisseur de 18 pouces et tine

golfe de Gascogne—Rares survivants

plaque d'acier d'environ 4 pouce.

re . En cas d'urgence, une porte a été SAINT - NAZATRE, France.—Le va-, Aristide Briand, qui représente spécialement construite afin que,’ si,

peur St- Philibert, qui portait quelque | Nantes à la Chambre, fit à pied le|,Aar accident, un. membre du person- 500 excursionnistes, parmi lesquels | trajet de l'hôtel de ville à la cour dune] se trouvait emprisonné, il puisse beaucoup de femmes et d'enfants, a|vieux château la cérémonie eut|se libérer. Dans un tel cas, un appa- fait naufrage’ dans l'après-midi dullieu. Il s'y tint debout deux heures reil téléphonique situé à l'intérieur de dimanche, 14 juin, entre St-Gildas et| durant jusqu'à ce que tout fut fini. |la voûte et relié à celui d'un officier Pornic, à cinq. milles environ de St-| Tous les corps non réclamés par les| Ge l'institution lui permettrait de ré- Nazaire. Le naÿire avait quitté Nantes | familles pour l'inhumation privée ont|cevoir toutes les instructions _néces- | pour l'ile de Noirmoutiers dans l'a-|été déposés dans des fosses creusées saires pour se libérer: 4 vant-midi, et la’ tempête s'éleva quel-|dans le cimetière situé dans la ban- ques heures plus tard. Le roulis était lieue de la ville, aux frais de su muni- violent. Une vague ‘ayant fait pencher | cipalité. le. vapeur d'une façon alarmante, la On renflouera le navire cher. On en trouvé encore sur pres- | foule, prise de panique, se précipita| On croit que les cabines du, mal- que tout ‘le quatrième blancher de sur l'autre bord, ce qui fit chävirer le| heureux vaisseau renferment encore même que sur tout le neuvièmé étage. navire. . É une couple de centaines de cadavres. . Enfin, on peut” constatér que l'édi- On n€ compië que ‘quelques survi-|Le ministre de la Marine marchande | fice possède tout ce que peut brocurer vants sur un, ‘t6tal, d'environ 500 per-|a donné l'ordre de rerifiouer le navire:|je confort moderne: cafeterid” ascen- sonnés à bord. :-° -… . . : let cet ordre sera exécuté dès qu l'on Seurs ‘automatiques’ construit8" de'fac - On a retrouvé à date 77'cadavres, | aura pu le localiser. mais tous n’oñt pas. été identifiés. {nhumation des victimes . Les victimes ‘recouvrées du St-Phi-|a déclaré qu'une enquête conduite par Jibert, nombre de 77, ont été in-|les autorités du port avait établi‘que humées à Nantes après une cérémonie | le St-Philibert était en état de navi- en plein air à laquelle assistèrent des |guer et capable de transporter 500 TES de Bretons. passagers.

Les bureaux OCCUPÉS par la compa- gnie sont situés au rez-de- chäussée, | dans le sous-sol, sur le premier ‘plan:

En ce qui concerne la responsabilité | Les’ ‘portes des ascenseurs ‘sont de

J. W. PIGEON

Petit Rôuge et Petit: Haväne .: La: héstifcaton

. Le “DO-X” se rendra de Mère d’Youville

“au Mexique

MEXICO.—Le capitaine Freidrich Christensen, commandant du DO-X, a annoncé à la Chambre de commerce allemande qu'il se propose de con- | duire son hydravion au Mexique vers la mi-juillet. Le DO-X se rendra no- tamment à Vera-Cruz et à Tampico.

CITE VATICANE «La Congréga- des rites s'est ‘rononcée dans l'affir- mative au sujet des vertus de la vé- nérable Marie-Marguerite Dufrost de la Gemmeraye, veuve d'Youville, fon- datrice des Soeurs Grises, dont le

ham, ancièn lord-chancelier. Les libé-|d’'avoir échappé au paiement de sa raux ont, aussi “perdu leur chef à la taxe sur le revenu et d'avoir conspiré Chambre Haute. Le comte de Beau-|contre la loi de prohibition. Le juge champ s’est retiré, et il est question ‘James EH. Wilkerson prononcera sa que lord Reading lui succède. sentence contre le prévenu le 30 juin.

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AUX MAISONS D'AFFAIRES, AUX SOCIETES; CLUBS :ET: ::- AU PUBLIC: EN : GENERAL!, :

FaVaux ‘d'ihpfmerie. : Ho ne

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25{TJUIN- 1931:

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local “de l'A. CFA: ‘érganisait pour les élèves de_l'école, une fête champêtre, à laquelle prirent. part M. J. -L. Roy, curé de la päroisse, M. ‘l'abbé F. Mallet, de. Guy, quelques membres. -4e l’association, ‘Parents des, enfants. Dès neuf heures et demie, ‘bon ’hom- brê de” “Voitures étaient alignées: at- tendant ‘la: joyeuse bande: d’écoliers;:| : fiers de’ déposer pour üne: journée, ‘li- | vres et cahiers; ét änxiéux de se livrer |: aux amusemients qu'offre toujours un | pique-nique. L'endroit choisi à. cette. fin. était à. quatre milles de distance du village, ce qui: fut vite. parcouru. A Arrivée à destination la jeunesse s'a- | donna gaiement au jéu:" balle-au- camp, ‘courses, ‘etc. étaient à l'hon- neur.'’’ L'heure’ du: diner .venue,, les. pique-niqueurs se dirigèrent vers un lieu.ombragé, où, après avoir chanté à pleins. poumons “Les, Canadiens Sont joindre le plus tôt possible. là”, et: demandé a bénédiction de \, Résidence —Au lieu de 6 mois par Dieu sur le repas, on eut vite fait de dégustér les bonnes’ choses apportées. Cette partié du. ‘probraïme . remplie |: 5 ans; elle-pourra se faire aux mêmes on se remit aux jeux. L'entrain et la conditions que par le passé. : franche Baieté dont tous avaient fait !: Quaïification—Toute personne “des preuve . ‘dans a ‘matinée ne ‘fit que | deux’ séxés” qui-a résidé dans.la pro- s ’accroitre quand on vit se mêler aux ‘viñce “d'Alberta depuis trois ans et

“GIROUXVILLE Fi

Homesteads et eur: ‘réouverture du 2 juillet jusqu'au 5 septembre, .les deux. inclusivement.

Annonce faite dans les joenaux: de l8-capitale.le-19 courant. Nous don-

Zônes: de homesteads.—Le Rivière

ont encote certains vides à combler, espaces vacants qu'il faut remplir, ‘c'est.de but des législateurs de.rendre les. colonies plus compactes et les

jeunes, ceux qui. étaient venus pour un’ an immédiatement avant son ap-| :

les encourager ‘et. les stimuler. On s'a- blication et qui est âgée de 17 ans et musa à qui mieux, mieux jusqu'à qua- tre heures et-derie, ternps fixé pour britannique. ' Mêmes conditions pour le retour.’ Tous: sont unanimes'à dire retenir un lot pour mineur âgé de -16 que, de cetté ‘journée Ton gardera ‘ans au Heu de 17 comme auparavant: longtemps le plus. heureux souvenir. Deuxième ‘brivilège—Toute person Cette initiative le “part de notre ne dûment qualifiée aura le privilège cercle local. est: certainement jun-beau | d'un second homestead dans les zones geste et nous tenons à l'en remercier précitées, si le premier janvier 1925, sincèrement, ainsi. ‘que: és dames et il avait obtenu ou était intitulé à messieurs qui ont contribué à nous | obténir * sa patente ou titre pour ho- rendre .ce jour si ‘agréable, et tout mestead ‘d'après les règlements alors particulièrement - ‘M. le .curé, dont iel|en vigueur. savoir-faire et l'ingéniosité ont procuré En dehors des zones. réservées. aux benjamins de. s&' paroisse maints Mêmes règlements que ci-dessus encouragements, ‘sont déjà connus; | quant aux qualifications, résidence, en cette circonstañce, il nous a prou- etc. en y ajoutant ceci de particulier -une fois de plus quelles ressources ‘au "1 ‘faudra bien retenir... sont contenues däns le coeur d'un| Toute personne qualifiée aux termes “père”. Aussi savons-nous apprécier |de la nouvelle loi et qui possède et sa valeur et'lui dire un filial merci. ôpère ‘une ferme d'au moins 80 acres ‘Une élève de XXème année. |en superficie située en dedans de 9 * milles en ligne droite du terrain pour La récolte promet d'être une des plus lequel application est faite pour ho- belles qui ne.s’est pas encore vue mestead et ia dite ferme appartenant dans le district. Favorisés du ciel d’u- | éxclusivement à l'applicant et occupée ne averse toutes les semaines depuis | par lui ou par elle ou encore que telle le commencement du mois et, en plus, personne est en résidence permanen- de la chaleur du soleil aïbertain, ieslte sur une ferme de même étendue et champs développent une floraison|située dans les mêmes conditions, la extraordinaire; tout est en fleurs, le! propriété unique et occupée par le vert riche des plantes fait germer|père, la mère, le mari, l'épouse, le l'espoir dans tous.les coeurs! Si le fils, la fille, le frère ou la soeur. l'Ouest. eh cértains endroits subit en- Tarif. —-L'entrée sera comme autre- core cette année une sécheresse dé- | fois de $10.00 payable avec l’applica- sespérante nous dévons. dans ce dis- tion, et la somme de $40.00 payable trict, rémercier la Providence de sa avant ‘d'avoir le titre. visible protection. ; Résumé Résidence de quatre mois Aussi à ‘tous. nos frères dans la. dé- par année. pendant 5 ans, bâtir une tresse;: nous. les invitons à venir visi- maison habitable, cultiver au moins ter:'nos riches terres. Ils trouveront 30 acres, ‘dont Proportion ‘raisonnable ici de quoi assurer; leur avenir, Bon doit ,être cassée et mise ‘en récolte norbre- ‘sont déjà‘ “venus “des plaines chaque atinée, ‘être sujet biitannique.

ES L, 2

cette démarche. ü y a de la FISeEE conditions . ordinaires, plus de garder F5 je stock. sur..le dit terrain pendant

5 ans, .etc.). ,. Quelques considérations d'ordre mo- ral, ‘national, pourront être lues: “en tribune , bre. ï

pour tous. *""} nié

Dans le cours de la semaine der- nière; visiteurs ‘de Coderre, de“Fer-!" land,”Sask.,' tous sont émerveillés de: ce pays, ils s’y ‘établiront. Bienvenus:

ji Cultivateurs remporteront ‘des Prix en ardent dépassant

au total 2107507

: La Conférence-Exposition Mondiale du Grain. offre aux cultiva- teurs canadiens l'occasion d'obtenir une part des prix en argenc" comptant qui se montent à un total de $210,750.00. Il y a 1,701 . prix en argent' comptant; répartis sur 56 catégories de concurrence, : ouverte à l'univers entiér. Voici quelques- uns des prix principaux:

2,500 ‘pour ‘50 livres de blé; 30 livres d'avoine. à $1,500 pour 40 livres d'orge; 60 livres de seigle. . 3 $ 800 pour 10.épis de maïs. He $ 300 pour. 30. livres de pois; 30 livres de li

20 livres. de. trèfle. !

iDEVant cette superbe occasion qui leur est offerte, les cultivateurs Canadiens devraient survèiller âttentivement leurs récoltes qui poussent; qu'ils marquent avec un soin spécial les parties des Champs qui s'annoncent le mieux. |

"Qu'il soït bien compris que tous ‘les échantillons de’ graià et de graines de semence qui n'ont pas‘déjà été: choisis ‘devront être -pris dans la récolte de cette année. Tous les lots d'exposition “devront être reçus par les autorités “de. -lERpostios au plus tard ‘le ler mars 1982,

Il est d’une importance vitale pour l'avenir de l’agriculture cana- dienne que-les championnats du monde de: 1982 soient remportés par êcs cultivateurs canadiens. Il faut que les lots de grain et ‘de. .graines:de :semence exposés Penn è ner cons 18 qualité deg récoltes canadiennes. . :Choïsissez sur la liste des prix es chscoues ut onnent le -mieux aux récoltes que vous cultivez} pes, <pipos vos échan- tillons parmi les meilleurs qué'Vousayez. © °

“I vaut mieux que votre entrée soit, faite MAINTENANT.

“Vos échantillons pour: l'exposition doivent parvenir au Secrétaire

à Régina au plus tard le ler mars 1982.

ous ouv vous procurer des renseignements très utlles sur la MODS Dean et de la graîne de semence pour l'exposition . En écrivant au secrétaire du Comité provincial de: la. Conférénce- ‘: . Exposition Mondiale du Grain,'aux soins du Ministère de l'Agricul- ‘ture de votre province,

Tes produits, montre-lés; tés connaissances, livre-les.

-Pour ‘obten! s -Ustes de prix, les:règlements qui gouvernent tes Fe PE Fe catégories de concurrence et tous autres renselgne- ments, s'adresser au Secrétaire, Conférence-Exposition Mondiale-du? Grain, Impertal Bank Chambers; Regina

u ALES .

Rite HE

Prénident, "Comité exccutif et äcs finnnces, : HON:;WS C:. BUCKLE, .. Ministre, de l'Agriculture

pont In‘Snskatchewan. -

: Président,

. Comité National,

ON XOBEURT \VEIR,

\ Vnistre fédéral de l'Agriculture

.

nons en résumé les principaux points. |

la Paix, Grande Prairie et Edmonton:

ännée: pendant 3 ans comme aupara- |} vant, ce sera.4 mois par an pendant

LA ST-JEAN - BAPTISTE

à

Morinville

——

Dimanche 28 Juin

Bienvenue à tous

MORINVILLE

Dimanche prochain, Morinville. cé-

est ou a l'intention de devenir sujet | lébrera Ia fête de saint Jean-Baptiste,

patron de Ia paroïsse et des Cana- diens-français. La fête commencera par une grand'messe solennelle avec sermon par le R. P. Guillaume d'Ed- monton-Nord. Après la grand'messe viendra le diner qui sera donné dans la salle paroissiale. ou sur le. bee des jeux.

Vers ‘les deux- heures, le président du cercle local de l’A.C.F.A. de Mo- rinville présentera le mâire et député local, M. St-Germain qui, en quel- ques mots, souhaitera la bienvenue aux visiteurs. Suivra la partie de balle-au-camp' entre le club local et celui de Rivière qui Barre. Comme ce sera une partie de ligue, elle sera certainement suivie avec intérêt. L'on nous annonce que nos amis les joueurs de Legal viendront prendre une se- conde partie avec le club vainqueur. C'est dire que l'après-midi sera inté- ressante jusqu’au bout.

Après cette partie le souper se prendra sur le terrain ou dans la salle paroissiale: la chose est au choix. Finalement viendra le clou de la jour- née: la séance du soir. Nos amateurs joueront “L'oncle du Canada”, pièce comique et inédite au pays. Nul doute qu'avec le talent des acteurs bien connus, ce sera un succès de premier ordre. Les entr'actes seront remplis par des artistes de Morinville.

Donc, à dimanche prochain. Célé- brons ensemble notre glorieux patron.

La distribution des prix pour les élèves du Couvent de Morinville s’est faite dimanche dernier durant Je cours de l'après-midi. Tous les élèves ont. défilé sur la scène et ont reçu qui des médailles, qui des volumes, qui des

| mentions : honorables. Les parents as-

sistaient en grand nombre, anxieux d'asplaudir aux succès de leurs en- fants et de constater encore ‘une fois la générosité des religieuses qui, en dépit de la dureté des temps, avaient consenti à donner de si beaux prix à leurs élèves. Après la distribution, le couvent est devenu vide, car chacun a vite pris le chemin de la maison paternelle.

Nos élèves sont revenus des collèges d'Edmonton pour passer les vacances avec leurs parents, Inutile de dire que ceux-ci sont heureux de les posséder pour quelques mois après la longue absence d’une année scolaire.

. Notre député local a rafraichi l'ex térieur de sa maison en la couvrant d’une nouvelle couche de peinture. M. Forget a également donné une nou- velle toilette au petit foyer qu'est devenu sa demeure. Qui sera le troi- sième à embellir le village?

—Corr.

SAINT-JOACHIM

[Distribution des prix vendredi soir,

‘le 26 juin, à 7 h. 30, à la salle ‘. Saïint-Joachim

* Programme.—Duo de piano, Mlles M. et I. Bessette; Dialogue, par la classe enfantine; Chant, La Chasse aux papillons, par les moyennes: Saynète, Un concours d'histoire, Mile T. Mercier, M. J. Côté, M. J. Amyot; Musique, Solo de piano, Mile L. Rod-

berg; Distribution des prix de classe: |.

Récitation, Un Ave Maria, Mlle G. Hervieux; Prix d'honneur: Chant fine}; Aûresse par Mle L. Côté; Musique, Duo, Mlles M. et I. Bessette.

‘Parents et amis sont tous cordiale- ment invités. Leur présence sera un précieux encouragement * | pour nos enfants.

_Notre petite salle sera aménagée de façon à loger tout notre monde. Bienvenue à +ous aucun frais d'en- trée. on ne ;

æ + LES .

De Hoônne heure, samedi dernier, M. H: E} Patenaude, le dévoué trésorier- général de l'A.C.F.A. et l'un:.des syn— dicside notre paroissé,' était grave- ment atteint de paralysie. Conduit à l'hôpital de la Miséricorde il est sous’ les soins du Dr Blais, son état s’est amélioré et n'inspire ‘pas. de craintes immédiates. Que’ la “divine Providence daigne hôter son rétablis- sémént complet pour le bonheur de sa famille et de ses nombreux arnis.

D ne te ml à ce. . qui ‘fait, notre force, disait un

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hrrtieretéeenenseseeeeeeneereeses

| me le 5 juillet.

homme d'Etat anglais, c'est que, chez |:

nôus,, les honnêtes Sens sont aussi hardis que .les coquins. _ 7

Mlle LEONIE DERVAL (Maintenant ‘Mme Williams)

autrefois de Burnett's Hairdressing Salon, est au

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Retraites fermées

La retraite des hommes et des jeunes gens aura lieu au Collège des Jésuites. Elle commencera le 2 juillet à 9 h. du soir et se terminera Ile 6 jau matin. Ceux qui désirent prendre part à cette retrairte sont priés d'en

Adresse: R. P. Recteur, Collge des l|Jésuites, Edmonton. L

#* + * :

a GUY : -

[ment tous ceux qui,

LAFOND von

ves de l'école Brosseau venaient me- surer leurs forcès avec ‘celles des “élè— ves.. de. l’école’ Lafond'à la balle-au’ camp. Les joueurs étaient accompa- gnés” de leur “aimable institutrice, Mlle Simonné ‘Brosseau, de M. Johnny Brosseau, président de la commission scolaire de Brosseau et de Miles Doris et Carmen Brosseau.,

La partie, arbitrée par le maître Lalonde, fut une preuve évidente de la souplesse et de l'habileté des joueurs. Aussi l'entrain s "est maintenu pendant toute la partie malgré le ré- sultat qu'il n'est pas bon de donner en détail pour sauvegarder l'honneur des joueurs de Brosseau. Malgré leur défaite écrasante, les joueurs de Bros- Seau se montrèrent bons perdants en

&

On craignait la pluie, mais il n'en fut rien. Au souffle d'une brise légère le drapeau hissé à son mât flotte sous un soleil radieux qui fait chatoyer ses couleurs chères au coeur canadien- français. C'est à la résidence de M. Omer Boisvert, dans la matinée du dimanche 21 juin, arrivent en grappes de famille ou individuelle- à Guy, pour la première fois, ont à coeur de célé- brer leur fête patronale: la Saint-

. Vendredi des 19 ‘juin, les. étè- |

On & décidé de construire une éco- le double- dans le’ district: de Cartier. Nous -regrettons de voir partir nos deux maitres, de. l’école Lafond, .M: Vianney Joly dévient professeur au collège ‘8t-Patrice ‘de : ‘YUniversité d'Ottawa, M.-Robert ‘Laloride doit en- seigner: à l'école .de-Legal. Nous leur leur souhaitons tout 1e succès , possi- ble et nous leur rappelons qu ‘ils se- ront toujours les bienvenus parmi nous. —Corr.

SAINT-VINCENT

Nos jeunes écoliers nous sont reve- nus pour les vacances, MM. Georges Tardif, Edouard Mercier et Albert Langevin, du collège des Jésuites, Arthur Laberge, du Juniorat St-Jean des Pères Oblats.

Ces jeunes gens par les beaux té-

La retraite des dames ct des de- moiselles aura lieu au couvent de l'Assomption. Elle commencera le 9! juillet à 9 h. du soir et se terminera le 13 au matin.

Gui. Ce vocable tout d'abord semble suggérer à l'esprit de quelques-uns l'idée d'une certaine danse qui en porte le nom. Ils se trompent gros- sièrement, Si nos gens se sont ras- semblés ce jour-là c'est pour prier; pour demander à Dieu, par l'inter- cession de leur saint patron, de bénir leurs efforts dans l'établissement de la nouvelle paroisse révée, de la faire bien catholique, bien française et durable.

Celles qui désirent prendre part à cette retraite sont priées d'en avertir au plus tôt. : .

Adresse: Rév. Soeur Supérieure, Couvent de l’Assomtpion, 98e rue et 108e avenue, Edmonton. ‘:-

i Aussi, avec quel recueillement. la | messe fut suivie, avec quel intérêt le panégyrique du saint dont la vie et Avant la fin des classes, les élèves/le martyre dégagent de si prenants du .Couvent ont voulu anticiper et exemples de foi, de confiance en Dieu célébrer la fête de Rév. Soeur Ger-|et d'énergie morale fut écouté, avec maine, supérieure de la ‘maison. Aussi | duel entrain il était repris ce refrain ‘Île samedi 13 juin, fut une journée de|de son Cantique: réjouissances, tous les ‘coeurs bat-| Grand saint Gui, recevez l'hommage taient à l'unisson, la communauté | De nos coeurs se tournant vers vous: s'étant jointe au groupe des perision- Pour avoir le ciel en partage ne de de on Eu Le comme [ Gode nous apres pour nous! le 15 juillet, durant le temps des va- cances, elle fut également anticipée. Elle commença le vendredi après-mi- di. M. le curé fut invité à se rendre à l'école, se trouvaient réunis, la communauté du couvent au complet, les pensionnaires et tous les élèves des quatre classes. I1 y eut du chant et Mlle Annette Potvin se &$ l'interprète de toute la gente écolière pour offrir à M: le curé, les voeux les plus ar- dents de bonne fête. Puis, après la Présentation des compliments d'usa-|;1 de nos gens. Quoiqu'il en soit il ge, la benjamine de la maison, Marie nous faut admettre que ceux d'entre Laflamme, offrit un magnifique bou-|4,; qui guettent les ours par ici, ne quet spirituel, composé de milliers dei le font pas sans succès. Il nous a été messes, communions, chapelets et in-|4onné de voir ces jours derniers les vocations, y compris 5,000 invocations | bus belles fourrures de ces -carnas- à saint Henri, le patron, Cette délica- | Siers encore vues jusqu'alors. Nous en te attention ne pourra qu ’attirer sur | Ayions pourtant vues déjà. le héros de la fête, sur les enfants qui y ont joué -une grande part, et sur les organisatrices, ies meilleures bénédictions du ciel. Le’ lendemain la fête se continua avec une messe 50- lennelle, célébrée dans la.” chapelle du couvent, durant laquelle de beaux cantiques de circonstance furent chantés, et ensuite la joyrnée se passa en récréations diverses. La Yisite inat- | tendue :ce jour-là.de Ia Rév. Mère Provinciale et autres ‘Soeurs d'Ed- monton, fut une charmante coïnci- dence, et les honorées visiteuses se firent un bonheur de pÉTAGIRES à la joie commune. : de.

‘Emile Nault et be Mercier se sont rendus au cours de la semaine à Calgary, pour affaires. Le chemin de gravier est superbe, paraît-il, et en moins de 7 heures, ils franchirent les quelque 200 milles qui séparent la capitale du Nord de celle du Sud. Du- rant leur séjour à Calgary, ils visitè- rent la vallée des puits d'huile de Turner.

LÉGAL,

Une image, petit souvenir pieux, distribuée à l'issue de cette célébra- tion religieuse, rappellera à chacun ce que fut cette première fête patronale, Elle sera aussi pour chacun une ré- miniscence de ce jubilé d'argent sa- cerdotal de notre évêque auquel cette

prétendait faire écho.

Nous ignorons si le livre récem- ment paru en Canada et qui a pour titre:

Les pluies plus abondantes de ces derniers jours ont passablement grossi le volume d'eau que roule notre petite Smoky. On y pêche le cyprin et la dorée qui, apprêtés au beurre, sont d'un goût exquis. Nous le disons en connaissance de cause.

de balle-au-camp s’entraîne avec ar- deur dans l'espoir de se pouvoir me-

pes du voisinage.

une journée depuis un mois l'on ne voit sur le grand chemin passer quelque caravane. Ce sont des véhi- cules hétéroclites des gens sont intercallés entre des ballots qui ne le sont pas moins. Vont, suivant, des chevaux et des bêtes à cornes. C’est l'exode que la Saskatchewan devenue inhospitalière parce que trop aride va fournir à la Colombie Britannique. Is ne peuvent en effet s'arrêter “| | Alberta ces gens-là astreints qu'ils yl

ua. seraient à un stage de trois ans avant oser Préfontaine, Se PVO | de pouvoir réaliser ce foyer perma-

vendu son “Chrysler” à Roméo Hur- tubise, s'est ae un coupé de luxe inent auquel ils aspirent. C'est quand a É | même déplorable de voir ainsi passer

de nee Fe Le ApECOME: un bon nombre de nos Canadiens et élégante, et M. Préfontaine la trouve : d fortable et tout-à-fait de son goût.|l®S Voir aller se perdre dans un ci fret t pas désirer mieux “melting pot” de races sans pouvoir Pr Fee ras per È ‘lles retenir ici avec leurs frères dans Le siège est spacieux et-recouvert de ee : - la foi et le sang.

belle peluche gris fer, et Je moteur est d’une précision de premier ordre.!: A été baptisée Marie Anna Irène, Félicitations. - -flile de M. Aurèle Benoit. Parrain et

Notre équipe de bälle-au-camp, | Marraine, M. J. Eugène Lemay'et son

gracieusement invitée pique-nique épouse. —Corr. de St-Charles par M. le curé Stacey a fait merveille dans l'après-midi, ga- gnant la partie sur Rivière qui Barre, ere | avec 10 points contre 5. Une seconde] Bonnyville verra enfin l'installation,

partie se joua après le ‘Souper entre depuis si longtemps désirée d’un mou- Legal et Morinville, mais ce fut Mo-\lin à farine. M. Mark et son beau-

rinville qui.remporta la victoire avec|frère sont actuellement occupés à 8 points contre 4. compléter les fondations nécessaires.

Un grand nombre de paroissiens se le Re réndirent à St-Cherles, dimanche|,, dernier, pour la célébration de la St-

Jean-Baptiste. D'autres allèrent à, et compétence et saura certai- Edmonton pour la séance, qui se don- | nt faire un succès de cette en- nait le soir. dans la salle de l’école treprise nouvelle. | | séparée.. La paroisse de l'Immaculée Conception fétait également la St- Jean-Baptiste, Nous espérons que ros voisins nous rendront la même poli- tesse, quand nous féterons nous-mé-

. Il ne se passe pour ainsi dire pas

BONNYVILLE

Espérons qu'ils recevront encouragement nécessaire. M. Mark est un meunier d’une grande expé-

-Urie nouvelle construction s'élèvera

B. Laporte, secrétaire dela münicipa- lité, se fait construire un local nou- veau ‘et une résidence. | CO ‘M: l'abbé JE. Lapointe se rendre . M. ‘©. St-Germain, adbüte. de st- à Edmonton cette semaine pour la: Albert, a tenu une assemblée, dans la retraite -des prêtres” séculiers du dio- salle ‘paroissiale, dimanche, dernier | cèse.” après la grand’messe. Il tènbit à ren- “dre visite à sès élécteurs et les en-| arrivés ‘dans Jeur famille: pour les courager à tenir bon, malgré la dé-| vacances.

s

pression qui sévit en ce moment. Il Baptèmes «—KHéléna Pauline. Lucia: :

donna des renseignements utiles sur |Déry et Cordélia Nault, née-le 12 juin. le “debt adjustment -act” et sur le|Parrain et marraine, M. et. Mme pouvoir qu'ont. maintenant les muni- Ernest Déry.

cipalités de répartir les taxes d’arré- Joseph Théophile Marcel .Lirette, rages sur une période de 5 ans. Ilras-{fils de M. Arthur Lirette et Reine

sura aussi l'assemblée, sur Je bill Lefebvre, le 11 juin. Perrain et|"%

Baker, qui n'est, pas passé au. parle- merraine, M. Théophile Vasseur et ment, bien que certains, le croient. Elizabeth Lirette. : Enfin notre ‘sympathique ‘député ter- Joseph Vianney Hector Gimôt, fis minä: sa causetie, ‘en insistant sur la de M. Antonin Ouimet et Laurette réformation : des ‘cercles locaux des |Ouellette, le 19 juin. Parrain et U.F.A. Cette organisation peut rendre | marraine, M. et Mme Hector Ouimet, de grands services aux cultivateurs en Annie Séguin, fille de M. et Mme tous temps, mais surtout en ‘temps de | Emile Séguin. crise financière. Le 17 juin, à l'église St-Louis de Baptême.—Joseph Emile Albert, né} Bonnyville, fut bénit le mariagé de de Arthur Caza et Lina Perry. Par- Philippe Normand, de St-Vincent, et rain et marraine, M. et Mme Joseph|Mile Diana Vézeau, de Bonnyvillk, Duchesneau, oncle et tante de l'en- fille de M. et Mme Fabien Vézeau.

fant. —Corr. —Corr.

manifestation, si modeste qu'elle fut, |

“En guettant les ours” est con- |

Notre jeunesse organisée en équipe ï

surer avantageusement avec les équi-

Toutes les machines sont rendues sur |.

aussi en face de la pharmacie. M. J.f

‘MM. André et Joffre Déchênes sont :

&ardant leur bonne humeur et leur

amabilité. moignages de leurs professeurs et les

succès remportés font non seulement honneur à leurs familles mais aussi à toute la paroisse St-Vincent. Bon- nes vacances à nos braves écoliers.

Dimanche dernier, M. Emery Thé- roux et sa dame ainsi que Mlle Ju- liette Grenier, de Warwick, étaient en visite chez M. François Therrien. .

Un grain de bon sens.—Entre deux : amis celui qui donne ou qui se dévoue s'estime toujours plus heureux que celui qui reçoit.

Vint ensuite la joute aux fers. .Les joueurs de Brosseau nous seront assez reconnaissants de ce que nous n avons pas donné en détail le résultat de la joute à la balle, Pour nous pardonner de passer sous silence le résultat de cette joute aux fers. Qu'il suffise de dire que les élèves de Lafond étaient assez heureux de leur victoire pour peu se soucier d'avoir perdu aux fers.

Parmi ün bon nombre de specta- teurs nous étions heureux de voir M. l'abbé Boucher, curé de Lafond, qui fe manque jamais d'encourager les élèves.

Nous regrettions beaucoup l'absence du bon curé St-Arnault qui aida beau- Coup à organiser ces joutes entre les deux écoles. Nous nous permettons ici de lui souhaiter un prompt réta- blissement.

M. le curé Loranger était de passa- ge à Lafond dimanche dernier en Toute pour Edmonton il suivra les exercices de la retraite.

SAINT-EDOUARD

Baptëme.—L< 21, Joseph Clifford’ Borromée, enfant de M. et Mme Bor- : romée Labrie. Parrain et marraine, M. et Mme Cléophas Charest, Tepre sentés par M. B. Labrie.

M. Joffre Pomerleau est revenu du Juniorat St-Jean, pour les vacances.

—Corr.

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= Propos agricoles

8 | à l'air 2,5 livres, sel 20 livres et soufre une livre. Ce mélange de

ilivres de déchets de boeufs (tankage) tel qu'il se vend dans le ,|commerce. Ce mélange de mouléé est satisfaisant jusqu'à ce

|de la Provence qui détenait le record

[ble que cette: poule pondait réguliè- rernent jusqu'alors . des -ceufs .d .onces et quatre cinquièmes.

THEN

FTTTLLTE Alimentation des pores Il est important pour tous les jeunes éleveurs de connaître

les données suivantes s'ils veulent avoir quelque succès avec les porcelets.

+

Sevrage . Ù Les gorets ne devraient pas être sevrés avant l'âge de sept à huit Semaines et dès l’âge de trois semaines on devrait com- mencer à mettre à leur disposition, dans un endroit la mère ne peut pénétrer, une bouette claire composée de deux parties d'avoine moulue et tamisée et d’une partie d’orge délayées avec du lait écrémé. Au moment du sevrage ils pourront très bien prendre Ia nourriture qu’il leur faut. Pâturage .. L'une des conditions de succès est d’avoir un bon pâturage pour nos gorets dès le moment du sevrage. Un bon bêturage peut être fait de navettes, de luzerne, de seigle d'automne, de tréfle d’odeur et tout autre trèfle ou encore d'un mélange de blé, avoine et orge. On devrait aussi avoir au moins deux champs pour faire pâturer nos porcs et leur assurer toujours une herbe tendre et abondante. De cette facon quand l'herbe vient rase sur un champ on les envoie sur le deuxième et on donne ainsi au premier le temps de reprendre suffisamment avant de les ramener. Minéraux Si l’on veut obtenir le maximum de développement chez les porcs avec le minimum de grain il faut nécessairement mettre à leur disposition un bon mélange de minéraux composé comme suit: charbon en poudre (slack coal) 76.5 livres, chaux éteinte

minéraux devrait être servi dans des trémies et laissé conti- nuellement devant les jeunes porcs. Il aidera à les maintenir en bonne santé et leur fera profiter davantage de la nourriture. Ration de grain

Dès que les porcelets voudront en manger on devrait mettre à leur disposition un bon mélange de moulée sèche composé de deux parties d’avoine pour une partie d’orge moulue et tamisée. Si nous n'avons pas une quantité de lait écrémé suffi- sante à leur donner il faudra ajouter à Ce mélange cing à sept

que les cochons aient atteint quatre-vingts livres. Rendu à ce poids il faudra diminuer la quantité d'avoine et augmenter la quantité d'orge. Les deux servies en parties égales sont un bon mélange pour rendre les porcs à cent cinquante livres. Encore si nous n’avons pas de lait écrémé nous pourrions ajouter 8 pour cent de déchets de boeuf au mélange de moulée sèche. De cent cinquante à deux cent vingt livres le mélange de moulée devrait être composé d'orge deux parties et avoine une partie. :

En résumé si l’on ne sèvre pas les porcelets quand ils sont trop jeunes, si cn les habitue à prendre’de la nourriture avant d'être sevrés, si on leur donne un bon pâturage, un bon mé- lange de minéraux et un mélange de moulée approprié, les chances de réussite sont très grandes. Si par ailleurs on néglige lun ou lFautre de ces points nous nous exposons à une faillite.

Il ne faut pas oublier. que les porcelets élevés par lies jeunes éleveurs d'un club doivent être séparés des autres jeunes porcs

qu'il peut y avoir sur la ferme et les jeunes éleveurs doivent | jaiti

avoir la charge complète de ces animaux. . J.-H. TREMBLAY, BS.A., Agronome bilingue de l'Alberta.

_ Quelques sages vérités

Pour contenter tout le monde

Pour ça, les Américains n’ont encore rien inventé. C'est bien de valeur, car la recette aurait des chances d’être patentée sur le long et sur le large. Le principal, c’est d'essayer.

De leurs côtés, les journaux s’y essayent. Y réussissent-ils toujours? Question inquiétante.

Aussi, combien de lecteurs se donnent la peine de juger la valeur essentielle des articles, leur actualité? |

Combien, aussi, qui tentent d’en tirer immédiatement profit? (Et n'est-ce pas pour cela que les Pages agricoles sont in- ventées?) ;

Antoine aime les longs articles, Narcisse adore les courts; alors les journaux devraient s’imprimer sur de la babiche. Poléon n'aime pas qu’on répète et déteste les nouveautés; cherchez à le satisfaire; Nésime cultive le petit Quesnel et ne veut pas

Plymouth Rock; Guss ne veut pas entendre parler des écoles d'agriculture et Florian, lui, ne s’excite pas pour les conférences agricoles, etc. etc.

Donc, s'il. fallait écouter celui-ci et celui-là, ce serait à dormir la tête en bas.

De grâce, donnez un peu de sympathie aux journalistes; leur plaisir est de vous faire plaisir.

Mais, des fois, c’est difficile, c'est contre leur devoir . .. Et vous allez voir. Le bolchevisme est à la mode, sous la forme de plainte continuelle, de critique contre les autorités politiques ou autres; un journaliste catholique ne peut donc se mettre au côté des braïllards. D'ailleurs, semer des lamentations est un petit métier; il est plus noble, croyons-nous, de prêcher, sous tous les temps, des raisons d'espérer, et d'indiquer, à côté, les vraies méthodes de relèvement. | Sous le signe de Ia bonne humeur

Croyez-le ou non, la bonne humeur est nécessaire au salut du monde agricole. L'homme qui grogne à la journée n'est bon qu’à être enfermé.

On est de bonne humeur, dans la vie rurale, quand on fait plus que l'ordinaire, et que la conscience nous rend ce beau témoignage. ;

On l’est encore, quand l’on marche sur la voie du progrès, sans s'occuper d’un tas de traîneux qui passent leur temps à critiquer sans rien faire de mieux. |

.Est de bonne humeur, celui qui suit les directions de son agronome, en éprouve la sagesse, lit les journaux non pour y chercher des erreurs mais la vérité, et aime tout le monde comme un marié le matin de ses noces.

Chante sa bonne humeur, l’homme qui fait son travail régu- lièrement, parfaitement, se montre capable d’un sacrifice, et ne perd pas la tête quand la chance se présente.

Ne perd jamais sa bonne humeur, celui qui tient sa maison ‘propre, ses parterres propres, son jardin propre, ses dépendances propres, ses animaux propres, Ses instruments propres, et, plus propre encore, sa conscience.

Voilà des -gens heureux. Le, reste se compose d’un tas de grognons, de constipés et de malcommodes. Ce sont les individus qui ont toujours des dents contre celui-ci ou celui-là, contre le soleil et la pluie, contre leur curé, leur femme, leurs enfants, la maîtresse d'école et le‘bedeau, mais pas assez contre le diable et tout son train d'enfer. Ne vaut-il pas mieux vivre sous le signe

a

de la bonne humeur? | Es AF-S nn Louis HEBERT. D

Oeuf phénoménal : ,

‘Façon de parler

, On disait à un souffleuri

‘—Vous devez bien vous ennuyer pendant la clôture de votre théâtre .: ‘tant de soirées inoccupées doivent vous sembler d'une longueur déses- pérante? + AO

PARIS.—Jusqu'ici c'est une. poulé

du plus gros oeuf pondu. Une rivale allemande, Ottille de son .nom, de Bedburg, ën Rhénanie, a pondu l'un de ces derniers jours un oeuf du poids de 152 grammes. (5 onces un tiers);

1 —Ouùi,. xépondit-il, ‘mais, cela. me phénomène d'autant plus remarqua:

fait- du. bien . . .'comprenez donc, quand on & fait. une besogne .comme e.2:|le mienne pendant des mols, on. a

: besoin de souffler +:

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L |

qu’on parle d'autre chose, tandis que son cousin Jos. raffole des!

[tenus à l'occasion de la Conférence-

|. A-uhe réunion du Comit

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provenant de petits séparateurs.

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Grande culture La luzerne. * Plantes à foin et à pacage pour le Nord-Ouest de la! askatchewan.

La maladie des pommes de terre, Industrie laitière Le. traitement de la crème pour Ia fabrication du beurre. La fabrication du beurre sur la ferme. Ï Les causes des variations dans la richesse de la crème |

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Prévisions du commerce des porcs

La ‘“Onzième Revue annuelle du commerce des bestiaux et des vian- des” publiée par la Division fédérale de l'Industrie animale, est optimiste au sujet du commerce des porcs pour l'année courante.

Au sujet de l'année 1930, la revue dit “que les porcs ont été spécialement en vedette toute l’année, et, tout considéré, ont donné un bon compte

La prochaine récolte canadienne

Le département des statis. tiques donne un aperçu de la situation générale,

OTTAWA.—Le bureau de la statis- tique fédérale vient de donner: des chiffres sur la situation de la récolte:

Manitoba, récolte extrèmement va- riable en raison des précipitations.

La production du lait propre. d'eux-mêmes”. Les revenus provenant Lavage et stérilisation des ustensiles de laiterie sur la ferme. |des porcs ont été beaucoup plus fai- La pasteurisation du lait, de la crème et des sous-produits | bles que l'année précédente parce que ers. le volume de la production était beau- Petits réfrigérateurs et laiteries. coup moins considérable et il n'y a Alimentation du bétail laitier. pas de doute que les salaisons cana- Profits à retirer des vaches laitières. Gieñhnes auraient pu recevoir une Le contrôlee des vaches laitières en vaut-il la peine? quantité beaucoup plus forte de porcs

Mauvaises ‘herbes sans que les prix baissent d’une façon

: appréciable, Les mauvaises herbes de la grande prairie. En ce qui concerne les prévisions Les mauvaises herbes (illustré). pour 1930, la revue dit encore: “L'aug- Divers ip 05 mentation de production que l'on Engraissement pratique des boeufs sur la prairie. prévoit devrait être dans l'intérêt de Pucerons ou poux des plantes. _ "imdustrie, à condition, bien entendu, Vers gris et les moyens de les combattre. que l’on apporte le plus grand soin à Comment combattre les moustiques au Canada.

L Lt n'élever que des porcs d’un type à Rouïlle de la tige dans l'Ouest du Canada. bacon reconnu et à les nourrir et à Conserve à la maison.

. les engraisser convenablement. Pen-

N.B.—Ces publications françaises pourront être obtenues en | dant les deux années qui vont suivre, s'adressant à M. J.-H. Tremblay, B.S.A, agronome bilingue, dé-|1es porcs seront appelés à stabiliser le partement de l’Agriculture, Edmonton. revenu de la ferme et nous croyons

n

mais on s'attend à des résultats en général bien inférieurs à ja produc- tion habituelle, à cause des insectes et de l'humidité.

En Saskatchewan, résultats assez médiocres en raison des conditions atmosphériques. Les récoltes de l’Al- berta ont bénéficié des pluies de juin et les parties nord et sud de la pro- vince semblent être en meilleure pos- ture, avec les meilleurs résultats pro- bables dans l'Ouest.

Ces rapports sont basés sur les ren- seignements fournis par les agricul- teurs, les stations agricoles au gou- vernément et les commissaires spé- ciaux des provinces des Prairies.

Dans les provinces maritimes, les pluies ont été abondantes, un peu en excès au Nouveau-Brunswick pour les fruits dans la vallée d’Annapolis. Les

Les succédanés dans . l'alimentation des” volailles!

(Notes des fermes expérimentales) ;de poisson ont été comparés au point

La fluctuation des prix, l'abondance |de vue de la protéine, on a obtenu des approvisionnementss, nous por-|une augmentation de ponte de 4 tent souvent à remplacer certains oeufs par oiseau en faveur de la fa- aliments riches en protéine ou en|rine de poisson. On a réduit la quan- hydrates de carbone par d’autres ali-|tité de farine de poisson proportion- ments, que l’on peut se procurer plus |nellement à la protéine qu'elle el facilement. Une chose qu'il est utile |nait, et aucune odeur de poisson n'a| de savoir à cet effet, c'est que, lors-|été trouvée dans les oeufs. La poudre | que la quantité de protéine dans la |de lait écrémé, contenant 38 pour cent ration est réduite au-dessous d'un |de protéine, donnée en quantité suf- certain pourcentage, la quantité |fisante pour que la- quantité de pro- d'oeufs pondus baisse dans la même |téine absorbée soit la même que dans proportion. Ce fait a été démontré|le parquet témoin qui recevait des dans des essais d'alimentation en vue}déchets de boeuf, a produit 7 oeufs! de la ponte, à la Station expérimen-{de moins par oiseau que le parquet tale de Scott, Sask. témoin.

Le lait est peut-être la source la] Pendant un certain nombre d'an- plus connue de protéine dans les ra-|nées, sur la Station de Scott, 1a pâ- tions . ordinairement données aux!|tée régulière de ponte s’est composée poules, mais il est douteux que la pou- | de parties égales par poids de son, de le consomme suffisamment de laitipetit son, d'avoine moulue, d'orge pour en tirer une quantité suffisante | moulue et de déchets de boeuf, à Ja- de protéine pour bien pondre. Nous |quelle on ajoutait % de livre de sel avons obtenu des résultats satisfai-|fin et 1% livre de charbon de bois sants à Scott en mettant dans la pâ-| finement moulu par chaque 100 livres tée 20 pour cent des déchets de boeufide moulée. Plus récemment il a été titrant 5 pour cent de protéine. On|démontré, au cours d'un essai de trois tient cette pâtée en tout temps de-|ans, que l'on peut remplacer le son: et vant les oiseaux, dans une trémie. La {le petit son par un poids égal de blé fârine de poisson coûte” moins cher |moulu, et ce changement a causé une que les déchets de boeuf dans certai- augmentation de 7 oeufs par oiseau nes parties du Canada, et elle con-|&@ans la quantité d'oeufs pondus. Tous tient généralement 60 pour cent de les essais mentionnés couvrent une protéine. Dans un essai de trois ans, / période de six mois du ler novembre les déchets de boeuf et la farine ;au ler mai de Chaque année,

EEE Exposition mondiale et des finances de la Conférence-Ex-

|

été modifié de façon à permettre à. tous les collèges d'agriculture d'être | représentés, chacun par une équipe, dans. les concours d'appréciation du grain entre collèges.

. position Mondiale du Grain, ce règle- du grain ment qui prescrivait qu’une province, : : ; : jun état ou un pays ne pouvaient être Modifications - {représentées que par. une équipe, a

Un changement important a été apporté aux règlements qui gouver- nent les concours d'appréciation du grain entre collèges, qui doivent être

Exposition Mondiale du Grain ‘de Regina, en 1932. , Les règlements originaux prescri- vaient que ‘les collèges d'agriculture qui désiraient entrer dans cette sec- tion seraient placés sur une base d'é- ümination, et qu'il ne serait permis qu'à un seul-collège d’une province, d'un état ou d'un pays quelconque, de |. prendre part au concours définitif à

ue 80 experis agricoles

* Le Dr J.-H!'Grisdale, président au Comité du programme: de la Confé- rence-Exposition Mondiale ‘du Grain, fait rapport que plus de 30° experts agricoles, représentant un grand nom- bre de, pays, ont signifié jusqu'ici leur intention ,de prendre part ‘au pro- gramme de conférence de. l'Expo

Regina en 1932.

é exéc

exécutif

sition Mondiale .du Grain en 1932, |

récoltes dans le Québec montrent du | mieux partout et les pluies des deux dernières semaines ont eu un eftet bienfaisant. L'Ontario semble devoir | donner de belles récoltes. Les insectes nt : {semblent avoir fait quelques ravages, sa $ Porcs ont largement payé | particulièrement dans la partie sud nourriture _e& paraissent offrir de la province, Le climat a été chaud un bon débouché pour l'utilisation del et sec en Colombie de ces grains à l’heur: 4 ) . ee te le commencement du mois, mais tout mondiales, ja revue prévoit Re os de fortes pluies sont tom- | à ées faisant beaucoup de bi & augmentation de production mettra |... acer D PERSE les prix des porcs sur une base En récoltes et particulièrement aux fruits.

marché d'exportation, et il Y aura probablement une certaine baisse des | L'emploi de papier en couverture pOur la culture des légumes, essavé à

prix. On prévoit un surplus de pro- dix stations expérimentales, montre

duction du porc et une concurrence

entre les principaux exportateurs de que la plupart des légumes sont amé- liorés par ce système, qui supprime

l'Europe. Ministère de l'Agriculture,

Ottawa. |la nécessité des binages et des façons d'entretien. .Ce sont les plantes qui aiment chaleur, comme les con- combres, les melons, les piments et les tomates, qüi ont accusé les augmen- tations de rendement les plus sensi- bles, mais le directeur des fermes ex- périmentales du Ministère fédéral de l'Agriculture, Ottawa, déclare que le coût de ce’papier est élevé et qu'il est très douteux que l'on puisse l’'employer €Conomiquement dens la plupart des endroits. Il fait remarquer également qu’il est difficile d'empécher le papier

de se soulever au vent.

qu'ils accompliront entièrement cette tâche. Les prix sont bas à l'heure actuelle et le producteur ne reçoit pas un très gros revenu pour l'orge ou les autres aliments consommés, cepen-

Utile mais coûteux

Aux meilleurs les prix

Le dernier rapport des Concours de ponte nationaux Canadiens —bulletin No 139 N.S.—fournit une nouvelle preuve probante à l'effet qu’il n’y à que les meilleures boulettes des meil- leures basses-cours du Canada qui Peuvent obtenir l'enregistrement et seulement une sur quatre des poulet- tes, soigneusement sélectionnées et accouplées remplissent les conditions voulues. Dans Je concours de 1928- 1929, sur Un total de 4,370 oiseaux inscrits, seulement 1,202 ont rempli toutes les conditions voulues pour l'enregistrement. D'autres oiseaux au nombre de 420 ont pondu un nombre . d'oeufs, mais ces oeufs fai- aient défaut a Î rare U Point de vue de la

Causes d'échec

Dans une étude t:

rès complète des re de framboisiers en Colom- ien-Britannique, on a découvert six

raisons principales Pour ja diminu tion des rendements, Ce: sont les SL vantes, (1) : mauvaise : exploitation 10rsque le cultivateur ne consacre qu une bartie de son temps à Ja pr ; duction . des fruits .ou qu’il Fan ens ce travail Comme secondaire: (2) à a de maladies dont la mor. e ; S ae ae des tiges sont les

(8) la présence din sec- tes et. d'animaux dont les pere on

Les avantages de l'assolement

L'application d'un assolement bien arrêté est un facteur important pour : abaisser le prix de revient des four- rages, Les avantages principaux de l'assolement sont les suivants: (1) il Maintient et améliore le sol et aug- mMente ainsi le rendement: (2) il aide à Maitriser les mauvaises herbes, (1'. il aide à’ maitriser les insectes et les | maladies en permettant de mettre les différentes récoltes sur un sol neuf tous les ans; il permet de mieux ré- : Partir ‘le travail pendant toute l'an- née. L'augmentation. du rendement par acre est l’un des meilleurs moyens d'abaisser ‘le: prix de revient, et. l'as- Solement joue un rôle important sous . ce rapport, *

“Entre Gascons ct Marseillais -—Enfn, mon. cher, pourquoi dans lets et les taupes sont les pl] votre Provence le lit des rivières est-il : portants; .(4) la déplétion ou re im-|si large, puisqu'il n'y a jamais une

de fertiïté qu so ® Manque | gouite d'eau dedans? sés par l'hiver; (

1; G)1 ; C

6) les . fau-|.—Pechaire! Vous. me la bail

tiques de’eulture, , .. ‘Pre |belle! Mais il y'en 2, de l'eau, & OU bénücoup. éncore, ‘Seulement, elle est

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Ca cure trs et Dee eee

_:25 JUIN: 1981. à

COLLEGE DES JESUITES

Comine une volée de gais pinsons, nos élèves s’envolaient, le 18 dernier, après. la distribution solennelle des prix, à laquelle assistaient Son Excel- lence Mgr : l’Archevêque, Mer Leo ‘Nelligan, le R. P. Langlois, O.M.I, le K. P. Routhier, O.MI, le R, P. Lan- gevin, O.MI, le R. P. Samuel, O.F.M, M. l'abbé M. Garnier, M. l'abbé E. Tessier, M. l'abbé R. Ketchen.

Le choeur des élèves sous la mai- trise habile du R. P. Jean, agrémenta la séance de quelques chansons aler- tes: “Choeur des vacances”, “Ah! Ah! Ah! Laeta sunt tempora!” .

De ton plus grave, comme il con- vient, furent les discours d'adieu des finissants. M. Georges Fortier rappe- Ja avec émotion tout ce qu'ils devaient de reconnaissance au R. P. Recteur, à tous leurs professeurs pour la forma- tion religieuse et intellectuelle reçue. M. Milton Martin insista particuliè- rement sur les sentiments de fierté et de crainte aussi qui se partagent l'â- me du finissant en ce moment de son entrée dans une carrière. Les fortes leçons reçues au collège, dit-il, aide- ront nos trois finissants à surmonter, les obstacles qui fatalement vont sel dresser devant eux. Le R. P. Recteur répondit avec à-propos à ces discours, souhaitant aux ‘“partants” tout le succès possible et comptant qu’ils fe- ront honneur à linstitution qui les à formés. Puis il invita Monseigneur à prendre la parole. Son Excellence voulut bien à cette occasion exprimer encore avec force sa bienveillance pour l'oeuvre d'éducation que le col- lège accomplit en Aïlberta. Ce témoi- gnage d'estime de la part de notre pasteur est pour nous une grande consolation.

+

A côté de la culture de l'esprit, le développement du corps, auquel nous, portons une grande attention. Les parents l'ont pu voir lorsqu'on pré- senta à M. Nestor Therrien, comme au meilleur athlète du collège, une jolie coupe en argent. Ce riche “prix d'athlétisme” est gracieusement payé par l'Association des Anciens élèves. ! Déjà, le 17 juin, avait eu lieu une distribution de nombreux prix de jeux, gagnés lors de la grande journée des;

+

jeux (“Field Day”). C'est assez rl

trer qu'en encourageant ainsi al vainqueurs athlétiques, nous nous ef- forçons de réaliser dans nos élèves l'adage de la sagesse antique: ‘“‘Mens sana in corpore sano”, des .

équilibrés dans des corps en santé.

COUVENT DE L’IMMACULEE CONCEPTION

Vacance! Ah! quel mot de conso- lation a l'élève qui, pendant dix mois s'est appliquée dans l'étude de l’an- glais, du français, de la théorie mu- sicale, etc., enfin, de tout ce qui cons- titue lannée d'une pensionnaire.

J1 est doux, après cette période de durs labeur et de sacrifices, parfois, de s'en retourner chez soi, heureuses de ce que nous avons accompli, et des succès et victoires que nous avons remportés. Aussi, ce n'est pas en vain que douze de ces vaillantes élèves se sont appliquées, malgré leur surcroït de travail, à se préparer pour les examens de musique aux différents degrés de l’Académie Royale. Et, grà- ce à la bonne direction et à lexcel- lent enseignement de leur dévouée maitresse toutes ont subi cet exa- men avec succès. Parmi ces douze, il est à remarquer que trois d'entre elles: Madeleine Beaudry, Simone Patenaude, et Jeannette Langlois ont obtenu leùr diplôme avec grande dis- tinction, la plus haute note qui puisse étre obtenue. Et .puis, Mlles Cécile Comeault,. Madeleine Barry, Marcelle Pepin ont obtenu des mentions hono- rables.

Ajoutons que dix-sept étudiantes se sont présentées pour différentes clas- ses de théorie, et de nouveau elles ont remporté plein succès.

CP LE RE EE ES

Mais, les bons résultats aux con-} cours de français ne furent pas moin- âres. Sept de nos petites compatriotes concoururent pour leur diplôme de l'Université. de Laval, et de nouveau, comme par les. années précédentes, elles gagnèrent ces nouveaux degrés tant désirés, ajoutant ainsi un nou- veau titre de gloire à l'institution si méritante qu'est le couvent des RR. SS. de l’Immaculée-Conception.

Milles Simone Desrochers, Annette Lemieux, Cécile Comeault et Henriet- te Kantor reçurent leur diplôme avec grande distinction. Mlle Leona Mc- Cormack à passé avec distinction.

Nos sincères félicitations à toutes ces heureuses candidates pour les nombreux diplômes qu'elles ont dé- crochés.

SAINT-ALBERT

Le premier ‘pique-nique annuel du Cercle Grandin a eu lieu dimanche, le 14 juin. Ce fut un réel succès et les organisateurs ont droit d'en être fiers. Il y eut des courses avec prix ainsi qu'une partie de ballë-au-camp eñtre l'équipe de Saint-Albert et le groupe Werner. Les nôtres furent les heureux gagnants. Tous étaient en- chantés de leur journée.

Les membres suivants étaient pré- sents: M. le maire de St-Albert, M. Hogan, Dr et” Mme Giroux, M. et

. Mme Forester, M. et Mme Sylvestre,

M. et Mme Dolhagary, Mme À. Che-

vigny, M. et Mme R. ‘Bouchard, Milles

Annie ‘et Ruby Forester, C. Veness,

M. Charbonneau, C. Gagsgard, M. * Winkley, K. Morrisroe, M. Wonewicz, 3 MM. Adolphe et Joe Forrester, L. Ayotte; L' Gaulin, P. Charbonneau, ; Alph. Ouelette, R. MacDonald, J..Van

; Ë

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: Humbeck, C. J. Ross, Robert et Frank

Brennerd,. Mile."Anne Perron, MM. Léo et Eugène Perron.

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P. Josse,

Ordinations au Séminiare Saint-Joseph

Dimanche, le.14 juin, Yannée sco- laire au Grand Séminaire St-Joseph s'est clôturée par des ordinations. La cérémonie a eu lieu dans la chapelle du Séminaire et présidée par Son Ex- cellence Mgr McGuigan, ancien su- périeur du Séminaire.

Elle commença à 7 h. 30 dimanche matin.

Après la récitation du Kyrie Elei- son, l'archevêque assisté du Rév. L. E. Martin, Régina, et du Rév. L. Dou- gan, de Charlottetown, conféra Ja tonsure à M. Ashe, M. Burbridge, M. Gould et M. Kalusny, tous du diocèse d'Edmonton; à M. Mclellan, M. Mor- | rissette et M. Seiferling, du diocèse de Régina; à M. Kiley, du diocèse de Calgary. !

Vinrent ensuite les deux premiers | ordres mineurs: celui de portier et de lecteur.

Après les oraisons et les prières qui précèdent l'Epitre, on conféra le sous- diaconat. .

Les Ordres Mineurs ont été confé- rés à M. J. Holland, M. L. Meehen, M. J. Rolheiser, M. Volk, M. S. Stewart, tous de l’archidiocèse d'Edmonton, et M. T. Archbold, de l'archidiocèse de Winnipeg. Le sous-diaconat fut con- féré au Rév. Robert V. Britton, de l’archidiocèse d'Edmonotn et à M. Richard J. Carroll, du diocèse de Prince-Albert et de Saskatoon.

Le sacrement de l'Ordre fut confé-|. au Rév. Joseph Phelan, du diocèse! de Régina et au Rév. John Harris, d'Edmonton.

M. l'abbé Phelan est d’origine ir- landaise, étant dans le comté de Wexford, Irlande. Il fit ses études classiques à Londres et une partie de ses études théologiques en Irlande. Il réside à Edmonton depuis quatre ans. Au retour d'une vacance dans son pays natal, il sera attaché au siège au diocèse de Régina.

M. j'abné Harris est américain de naissance. Il est à Berlin, New Hampshire. Il fit ses études classi- ques à l’Université St-Joseph, Nou- veau-Brunswick qui fut l’Alma Mater de beaucoup de prêtres d'Edmonton. I] arriva au Séminaire St-Joseph il y a quatre ans. Il est maintenant dans son pays natal il à chanté sa pre- mière messe. Dans quelque temps, il s'embarquerz pour Rome afin d'obte- nir sa Licence en Droit Canon.

M. l'abbé Lucien Martin, un autre ancien du Séminaire St-Joseph, sera ordonné prochainement, en juillet, à Régine. Il est dans ce diocèse et a fait ses études secondaires au Collège St-Joseph, terminant ses études phi- losophiques au Collège St-Boniface, Manitoba.

Les ordinations qui viennent d'a- voir lieu couronnent l'année des étu- des théologiques du Grand Séminaire. Cette clôture fut cependant assom- brie par l'absence du T. R. P. M. C. O'Neill, recteur du Grand Séminaire, qui fut obligé d'aller assister aux fu- nérailles de sa soeur qui mourut tra- giquement à Ottawa. Le R. P. O'Neill demeurera pendant quelque temps à

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paroles il laissait couler les émo- tions de son âme sacerdotale les qua- lités du prêtre en général et celles de Mgr Guy en particulier.

Après le sermon donné en français et en anglais par le R. P. Josse, le R. P. Falher, O.M.I, vic. dél. de Grouard, se fit l'interprète des Indiens pour offrir à Monseigneur les voeux de ses

chers enfants des bois et l’assurer de |

leurs prières.

Puis le Saint-Sacrifice se poursuit. Après la cérémonie Monseigneur don- na la bénédiction épiscopale.

Agapes fraternelles

Les âmes aavient eu leur régal . .. les corps réclamaient leur part. Aussi dans le réfectoire des Pères nous nous

sacerdos” brillamment donné. Mon- : seigneur remercia en français et en anglais les enfants qui lui avaient si bien exprimé leurs sentiments d'af- fection et de gratitude, puis les Soeurs dont le dévouement sans bornes est d'un si grand secours pour aider à la formation de nos chers Indiens," puis les gens qui sont venus si nombreux pour le féliciter et l'assurer de leur jentière soumission. Une fois encore | c'était le “chef” qui commande la | cohésion, l'union des eflorts pour a- vañcer l'oeuvre du bon Dieu äans son JEAN Monseigneur ensuite annon- ice un congé et un pique-nique accla- més par les multiples bravos des bébés de la famille.

Mission Saint-Bruno--Une fête

Ottawa avant de revenir à Edmonton. |trouvions tous réunis! agapes Vrai-|rvest jamais sans lendemain, dit-on!

ment fraternelles s’exhalait la

Cette fête en eut un! Le lendemain

SAINTE-ANNE DE JOUSSARD |joie de se retrouver et de parler du |matin à 10 h. 30, Monseigneur arri-

Noces d'argent sacerdotales de Son Excellence Mgr Joscph Guy, O.NLI., vicaive apostolique de Grouard, à Grouard et à Joussard.

Le vicariat de Grouard avait une fois encore le gran plaisir de fêter son vénéré évêque, Mgr Guy, à l'oc- casion de son jubilé d'argent de sa- cerdoce. Le 9 juin 1906, en effet, fidèle à l'appel divin, l’abbé Joscph Guy recevait l'onction sacerdotale qui le faisait prêtre pour l'éternité.

Tout avait été, semblait-il, ménagé par la divine Providence pour donner à ces fêtes un éclat tout particulier. Mgr, en effet, arrivait d'un voyage dans l'Est. aussi les Pères et les Soeurs de la Providence des Missions de Grouard et de St-Bruno avaient- ils eu les coudées franches pour pré- parer ces fêtes durant deux mois. Le soleil, lui aussi, était de la partie: un beau soleil de juin tempéré par une brise assez forte pour retenir l'orage qui semblait vouloir tout troubler.

Dès le mercredi 10 au soir de nom- breux Pères Oblats des régions de Grande Prairie, Peace River, Donnel- ly, Falher, auxquels s'étaient adjoints quelques prêtres du clergé séculier et des Soeurs de la Providence arrivaient. à Grouard. Jeudi, le-11, durant la matinée d'autres frères en Religion de Son Excellence et de nombreux amis arrivaient en auto et se joi- gnaient à nous comme ils lavaient fait jadis dans “nos épreuves”.

Messe pontificale

À 10 h, messe pontificale célébrée par le jubilaire. Il était accompagné du R. P. Calais, O.MJI, vicaire des Missions de Grouard, comme prêtre assistant, et du R. P. Schnerch ,prov. de Régina, et de M. l'abbé Roy, curé de Donnelly, comme diacre et sous- diacre, Autour du trône, une belle couronne de prêtres donnait une auréole des plus imposantes. Les fonc- tions de porte-crosse, porte-mitre, porte-livre, et bougeoir étaient confiés aux enfants de l'Ecole de -Grouard, habilement dirigés par le R. P. Floch, OM.I, Supérieur de le Mission, qui faisait fonction de maitre des céré- monies. La majesté du saint temple pleurent encore la perte du vénéré Mer Grouard oubliait son ‘deuil et parée de ses habits de fête accueillait avec allégresse “celui qui vient au nom du Seigneur”. ‘Les. chants exé- cutés par les enfants et les Soeurs ne laissaient rien à désirer’ et le choix des morceaux ‘en fut des plus heu- reux. sn Après le chant de l'Evangile, le R. O.M:I,, nous retraça avec des

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4

vieux passé . . . du présent ct de l'avenir . . . de l'avenir si incertain! L'heure des toasts est arrivée. Oh! pas de grands discours: le coeur seul parle. C'est d'abord le R. P. Falher

aui offre à Monseigneur ses félicita- ;

tions et ses voeux au nom de tous les prêtres du vicariat. Puis le R. P. Calais se lève et assure Monseigneur au nom de tous ses frères en religion de leurs sentiments d'affection et de soumission fraternelles. Le ER. P. Schnerch se dit heureux d'être le re- présentant de la province de Régina et de pouvoir lui exprimer tous ses meilleurs souhaits pour la prospérité du vicariat de Grouard. Enfin, Mon- seigneur répond et dit la joie qu’il éprouve de nous voir tous réunis au-

tour de lui. “Quid retribuam Domino |

et vobis: Dieu qui a permis que je sois prêtre et votre évêque. et vous aui me donnez de telles joies et de telles consolations”. Puis il nous de- mende de continuer cette collabora- tion si utile pour développer le bien spirituel et moral dans le vicariat, malgré les temps difficiles que nous traversons. Il est heureux de voir cette atmosphère d'amitié et de fraternité qui existe entre nous et il souhaite, en terminant, que nous profitions de toutes les occasions qui nous sont offertes pour. nous retrouver ét nous fortifier les uns les autres. Séance

Puis, après avoir visité les travaux exécutés par les enfants de Grouard nous nous rendons dans la salle des garçons transformée pour la circons- tance en salle de théâtre. Les grands enfants de Monseigneur ont fait leur part, les benjamins de la famille veu- lent faire la leur, et je vous assure qu'ils n'ont pas été inférieurs à leur tâche. “Vrai carillon de cloches chan- tant les cinq époques de la vie sacer- dotale de Mgr Guy: juniorat d'Otta- wa, charge de vicaire général de Mgr Bunoz, passage à l’Université d'Otta- wa et rapports avec le département Indien, pastorat à Gravelbourg et en- fin sa première année à Grouard. Vrai régal pour les yeux et l'oreille. La diction anglaise des enfants était vraiment remarquable. Les drills “The air mail’ et “Vogue ma nacelle” fu- rent des mieux réussis: ensemble par- fait des mouvements, figures de 19 Croix, de l’Ancre et du Coeur parfai- tement dessinées . . . Un “Up to the moon” jeta un fou-rire de bon aloi au milieu de ces ovations successives en l'honneur du vénéré prélat. Enfin “Silver Jubilee Ovation” fut admira- blement donnée: véritable hymne de louange de Ia création entière à Jésus- Hostie, se terminant par un.‘Ecce

\

vait à St-Bruno. Les enfants rangés devant le couvent l'attendent et l'ac- Iclament par des vivants répétés, puis lis s'agenouillent et rcoivent sa bé- |nédiction.

| Nous nous rendons ensuite dans la

|sañe de récréation des filles trans- formée pour ce jour en salle des fêtes. Ce n'est plus “un carillon de cloches” mais un “tribut de gratitude” offert à | Son Excellence. St-Bruno n'ose riva- liser avec son aïînéc: elle est plus modeste. A auoi bon acheter un “Almanach de gratitude” se trou- |ve exposé savamment ce que l’on veut idire! ou bien chercher au “Paradis des gerbes” dont les fleurs sont les | symboles des vertus de charité, d’hu- imilité, de gratitude, d’amabilité, de patience . . . n'est-il pas plus simple que l'un des acteurs dise sans empha-

se le trop plein de son coeur! Un arill “Silver Bells” fut des mieux exécutés: St-Bruno, disons-le. . n'a

rien à envier à Grouard! “Caries re- çoit un quarter” qu'elle donne à deux pauvres enfants qui réapparaissent sous la forme d'’anges et.en récom- pense lui offre des fleurs. L'un des acteurs l'offre alors à Monseigneur en lui exprimant avec coeur quelques paroles des plus affectueusement sen- ties. Mais les enfants ont toujours des requêtes à faire: un congé d’un jour, de 2 jours et de 5 jours ne leur suffit pas ‘‘une semaine n'est pas de trop”, disent-ils! Sont-ils gourmands ces énfants de Saint-Bruno! Monseigneur se lève alors et donne évidemment un congé et un pique- nique. quant à la semaine de congé: cela regarde les Soeurs, parait- il! Puis il ne veut pas que les enfants de St-Bruno se considèrent comme les “least part of his flock”, non, dit- lu, vous êtes la “best part”! Tous,

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petits ou grands, vous formez tous |

la ‘best part” de mon coeur. Puis Monseigneur se dit heureux de cons- tater que les efforts des Soeurs ne sont pas infructueux. Et comme il lyoit dans l'assistance M. Joe Trem- Ree un des premiers pionniers de la colonisation de Falher parmi l'assis- j tance, Monseigneur promet d'aider les ! nouveaux colons et que malgré les dif- ficultés—ici encore c’est le “chef” qui parle—il faut aller de l'avant pour Dieu et les âmes!

Belles fêtes, bien réussies. Nous les spectateurs anonymes ‘remercions les Pères, les Soeurs et les enfants qui nous ont donné le plaisir de passer de si doux moments. É

Qu'il nous soit permis maintenant d'ajouter un petit mot bien simple- ment: “Nous profiterons de vos en- seignements, nous nous. -unirons à

vous tout d'abord, Monseigneur, à nos prêtres et à vos auxiliaires si méri- tantes, les Soeurs, pour accroitre le développement religieux et économi- que dans notre cher vicariat de ! Grouard et nous demandons au bon Dieu de nous obtenir la grâce de vous posséder -parmi nous encore de nom- breuses années. Ad multos annos! —Un témoin.

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LA SAINT. JEAN-BAPTISTE

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Séance : ’1dramatique et musicale organisée par la paroisse de l’Immaculée-Conception, à la salle de l'Ecole Séparée

. La fête St-Jean-Baptiste a été célé- brée cette anhée ‘À Edmonton par une messe solennelle à l'église de Yimmaculée-Conception et le soir par une séance dramatique et musi-

cale très réussie.’ .:: : .

Sans doute, l'absence de démons- trations patriotiques, banquet, jeux, discours se distinguaient particu- lièrement nos politiciens, grands et petits, depuis de nombreuses années, enlève de l'originalité à la célébra- tion classique de notre fête nationale. Le Congrès régional de l’A.C.F.A. qui s'est tenu à Calgary le 24 courant a inauguré une ère nouvelle qui a fait ressortir le nouvel état d'esprit et a souligné la différence entre les fêtes paroissiales devenues à la mode par- tout et la grände manifestation na- tfonale que d'aucuns désirent voir établie dans toute:sa splendeur d’an- tan.

La grand’messe à l'Immaculée-

® Conception

L'église populaire de l'Est de la ville avait revêtu ses grands décors de fête comme ïil convient. $. E. Mer O'Leary entouré d'un nombreux cler- assistait au trône, accompagné du R. P. 'Reardon, de Minneapolis, et du R. “P. Boyer, O.MII, La chorale, longtemps exercée, emplissait la nef, se pressait la foule recueillie, de Yharmonieuse sonorité de ses voix graves ou aigues mais agréables à entendre.

Le sympathique et actif curé, M. l'abbé Ketchen, souhaïite la bienvenue à l'auditoire attentif et satisfait et, après le prône d'üsage, demande à Son Excellence une bénédiction pour ses paroissiens et leurs familles. Mgr O'Leary adresse quelques paroles de circonstance, puis le prédicateur mon- te en chaire. C'est le R. P. Guillaume, du Collège des Franciscains. Sobre de gestes, la voix bien: timbrée, l'orateur dans un discours de quinze minutes, bien condensé et très intéressant dé- veloppe le thème de la vie de saint Jean-Baptiste, modèle de foi et de fidélité à son devoir jusqu'à la mort. Il le propose en exemple aux Cana- diens-français. La messe était célé- brée par Mgr Nelligan, assisté du R. P. Béliveau, S.J., diacre, et du R. P. Genest, S.J., comme sous-diacre.

Autre ‘détail important, la quête fut faite par M. le Dr et Mme Petit- clerc et M. et Mme A. Rocque. :

Les cérémonies à l'Immaculée-Con- ception doivent beaucoup de leur po- pularité à l'excellente chorale dirigée par Mme Nadeau et l’organiste Mlle Pepin et au‘dévoué organisateur qu'est M. l'abbé Ketchen. Les assistants, ve- nus nombreux des autres paroisses, n'ont pas- manqué d’en-faire la re- marque et de manifester 10e rase faction. .

La séance à, , P'Ecole Séparée

À 8 h. 15, le rideau se. lève aux accents vibrants de l'orchestre Mar- tin qui a cette particularité d’être composé des membres de cette belle famille résidant depuis de nombreuses années dans la paroisse de’l'Immacu- lée-Conception. Ce sont aussi les en- fants Martin qui’ forment en grande païtie la chorâle de la paroisse et c'est Mme Rocque, née Martin, qui tout à l'heure va nous chantér ces deux entr'actes “O Canada, mon pays, mes amours” ét “Priez, aimez, chan- tez”, accompagnée de Mme Nadeau, sa soeur. Un autre entr'acte “Le Cor”, chanté par M. A. Morin, belle et sono- re voix de basse, accompagné au piano par Mlle G. Baril complétera la partie musicale de la soirée,

“Le coeur décide”

La comédie, en trois actes, inter-

remporté un vif succès. Ce succès est bien au mérite des interprètes comme on peut en juger par l'analyse de la pièce, qui, quoique. bien écrite, manque d’intrigue originale ou mé- me amusante. :

M. et Mme Radigoïs, riches proprié- taires, ont un fils, Gontran, ingénieur agronome. M. et Mme Morinet, leurs voisins, riches industriels, ont une fille, Nicole Mme Le Verneur, veuve et amie des deux familles, s'efforce de faire un mariage entre les deux jeu- nes gens et y réussit comme bien l'on

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RE : 60

pense, Il n'y a pas même, comme dans Ja “Poudre aux yeux” de La- biche, l’élément. comique si. humain du “bluff”. Sans doute les situations drôles ont du charme et amusent, principalement lorsqu'elles conservent une certaine distinction qui les éloi- gne de la bouffonnerie. La pièce est de cette classe mais n’a pas le mérite de contenir. une réelle leçon de mo- raie.

Mais personne n'oubliera l'excellen- ce du jeu de J.-L. Picard et de Mile E. Fraser dans les rôles de M. et Mme Radigois: c'était parfait. J, Jenvrin avec Mlle G. Mercier dans les rôles de M. et Mme Morinet n’ont jamais mieux joué. Mme Hervieux a donné au personnage de Mme Le Verneur, la distinction qui convenait à la veuve philantrope “travaillant pour le bon- heur de l'humanité et la muitiplica- tion de la race.” A. Lépine et Mlle M. Mercier, dont on connait Je talent, jouaient en domestiques modernes et’ dernier style la partie comique avec la sobriété qui convient. Enfin Mlle Germaine Lambert et E. Côté, dans Nicole et Gontran, tenaient un rôle difficile d’amoureux récalcitrants aux influences de Mme Le Verneur.

L'assistance nombreuse n’a pas ménagé ses applaudissements. Mal- heureusement le mauvais état des routes avait retenu nos amis de la campagne qui en ces occasions se montrent toujours nombreux.

M. l'abbé Ketchen clôtura la soirée par une courte et spirituelle ‘aïllocu- tion qui fut vivement appréciée et chaudement applaudie. P. J.

MeLENNAN.

| M. et Mme Jean Lessard ont l'hori- neur de faire part à leurs parents et amis de la naissance d'un fils. le 19 juin et baptisé sous les noms. de Joseph Rovald Guy. Parrain et mar- raine, Rovald Lapierre et Cécile La- pierre, remplacés par Mariette et Re- Lessard, frère et soeur de l'enfant. Nos félicitations aux heureux parents.

Le 20, nous arrivaient de Montréal Mme et Mlle Desrosiers, mère et soeur du Dr Desrosiers. Nul doute qu'elles se plairont parmi nous durant le sé- Jour qu'elles vont faire ici et nous espérons qu'elles garderont un ee souvenir de nous.

M. Léo Giroux et René Lessard sont en vacances. Ils nous sont arrivés la semaine dernière. Ils ont passé avec succès leurs examens de fin d'année, Nos félicitations.

Mme Odilon Morin à quitté l'hôpital

le 21. Elle. était en bonne voie de .

convalescence.

.Le 21, il y eut à la salle du. ‘“Com- munity Hall” une séance donnée par les élèves de la mission de Saint- Augustin, dirigée- par les Soeurs de la Providence. Cette séance était au profit de l'hôpital du Sacré-Coeur. Les jeunes acteurs et actrices’ ont rempli leur rôle à la perfection, et ont été très applaudis. Remercions-les ainsi que leurs bonnes maîtresses qui ont fait de cette soirée un vrai succès.

M. Esdras Lafieur, père, a lu, avec plaisir, sur la “Survivance”, une ré- ponse donnée à son défi aux joueurs;